Réalité virtuelle : un potentiel en expansion chez ArcelorMittal

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Jeunes et moins jeunes ont pu visiter la mine et expérimenter la réalité virtuelle.

ArcelorMittal entrevoit plusieurs usages possibles des nouvelles technologies. En plus des possibilités de visites à distance de leurs installations, la réalité virtuelle pourra bientôt permettre de la planification minière et des formations pour les employés. 

ArcelorMittal utilise déjà des engins automatisés ainsi que des drones dans ses installations. Pour faire découvrir sa mine du mont Wright, l’entreprise se sert désormais de casques de réalité virtuelle. La directrice des communications, Dina Guralnik, convient que cela permet à plus de gens d’avoir l’occasion de visiter la plus grande mine à ciel ouvert au Canada.

«On utilise principalement cette technologie pour sensibiliser le public, mais aussi les futurs candidats, aux réalités du travail dans les mines. Ils peuvent désormais nous visiter de n’importe où dans le monde», affirme-t-elle.

Déplacer la mine

L’entreprise a organisé deux soirées récemment pour permettre aux communautés de visiter la mine à distance. Des représentants se sont rendus au Café-théâtre Graffiti de Port-Cartier et à la maison des jeunes de Fermont pour faire vivre l’expérience de la réalité virtuelle.

«On voit tout de suite que les plus jeunes ont plus de facilité à s’adapter aux nouvelles technologies. Les enfants sont vraiment excités d’essayer ça, alors que les adultes ont tendance à vouloir se tenir après quelque chose», explique-t-elle en riant.

Des gens de différents secteurs de l’entreprise ont aussi discuté de leur métier avec les personnes présentes aux deux soirées. Ce n’est pas tout le monde qui connait le secteur minier, convient Mme Guralnik.

«C’est quelque chose à voir, on a de l’équipement impressionnant. On est les seuls au Québec à avoir des camions de 400 tonnes par exemple. Le site en lui-même est gigantesque, tout ce côté démesuré attire l’œil», mentionne-t-elle.

Multiples possibilités

Outre la visite des installations, la technologie de la réalité virtuelle pourrait servir à bien d’autres niveaux, notamment dans le cadre de formations.

«On regarde déjà pour utiliser la réalité virtuelle pour former les employés en santé et sécurité. Tout en étant assis en salle, ils pourraient voir les équipements et apprendre sur les risques, comment les prévenir. La meilleure façon de prévenir les accidents est en identifiant les risques et la réalité virtuelle donne les moyens de le faire. Ça permet d’apprendre de façon sécuritaire et très visuelle», soutient la directrice des communications de l’entreprise.

Le centre de recherche de l’entreprise, situé en Espagne, est très avancé dans ses recherches de nouvelles applications pour la réalité virtuelle, explique Dina Guralnik.

«Le PDG y était récemment. On lui montrait, avec un casque de réalité virtuelle, certaines installations du mont Wright avant même qu’elles n’y soient. Ça sera fort utile pour les gens qui font de la planification minière à court et long terme. Ils pourront visualiser plus concrètement les projets futurs», prévoit-elle.

 

 

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