Sarah Toussaint-Léveillé : une spontanéité rafraîchissante

Par Éditions Nordiques 17 avril 2018
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Sarah Toussaint-Léveillé

Par sa personnalité pétillante, Sarah Toussaint-Léveillé arrive très aisément à créer un contact avec les gens et à les transporter dans sa bulle créative.

En fin de tournée au Québec pour son deuxième album «La mort est un jardin sauvage», force est de constater que Sarah Toussaint-Léveillé demeure tout aussi spontanée qu’à ses débuts. Même si son répertoire musical est  quelque peu dense, voire chargé sur le plan des thématiques abordées, elle prend un toujours un vilain plaisir à alléger le tout avec sa personnalité pétillante.

Accompagnée de trois musiciens, Sarah Toussaint-Léveillé arrive à conserver une facture très intimiste en spectacle.

«C’est minimaliste. On ne joue pas très fort. On s’écoute les uns et les autres. Il faut dire qu’on se connaît depuis longtemps et qu’on a ensemble une très belle complicité», indique-t-elle. «Rien n’est figé. On accorde une place à la surprise. C’est une aventure que l’on vit tous ensemble.»

À cela s’ajoute aussi un souci de réussir à établir un contact direct avec les gens à chacune de ses prestations.

«En général, je préfère les petites foules. Je peux facilement être intimidée par les gens. J’ai besoin d’aller à leur rencontre et de sentir un échange d’énergie. Ça vient donner un but à ce que je fais. C’est aussi ce que je recherche lorsque je vais voir un spectacle», renchérit-elle.

Jouer avec les contrastes

Ce contraste qu’elle vient créer avec son répertoire musical contribue, selon elle, à rendre tout cela moins lourd pour les gens qui viennent la voir en spectacle.

«Ça apporte de la lumière. C’est une espèce de respiration que ça vient donner», constate-t-elle. «Ça met les gens à l’aise et ils apprécient tous cette spontanéité dont je fais preuve.»

Après plus de soixante représentations de La mort est un jardin sauvage, l’auteure-compositrice se sent prête à se mettre plus activement en mode créatif.

«Je me sens prête à passer à autre chose. De plus, ça se finit très bien sur la Côte-Nord et en Gaspésie. Je peux difficilement demander mieux», indique celle qui préfère aujourd’hui ne plus défendre de nouvelles chansons lorsqu’elle monte sur scène de crainte de les épuiser. Elle le fait dans des contextes plus informels et dans des lieux plus incongrus.

Sur la Côte-Nord, elle se produira en spectacle le 19 avril, 20h, à l’espace Alcoa du Centre des arts de Baie-Comeau, le 20 avril, 20h, à la chapelle du Vieux Poste de Sept-Îles et le 21 avril, 17h30, au Café-théâtre Graffiti en formule 5 à 7.  À cet endroit, des bouchées seront servies aux spectateurs. Les billets sont en vente auprès de chacun des diffuseurs.