Le Souper du maire fut l’occasion pour plusieurs entrepreneurs d’entendre les explications d’Alain Thibault quant au budget. La présentation par Boralex de son projet éolien Apuiat a aussi beaucoup fait réagir et a mené les discussions pendant la soirée. Cela a permis aux gens d’affaires d’entrevoir les opportunités d’affaires ainsi que les retombées possibles pour la région.
Une centaine de personnes se sont déplacées pour le premier Souper du maire d’Alain Thibault, organisé par la Chambre de commerce de Port-Cartier. Il s’est dit choyé de la belle soirée.
«C’était un peu stressant, mais je m’en suis bien sorti. C’est une tribune importante pour moi, comme pour la Chambre et leurs membres», a mentionné M. Thibault.
C’était aussi une première édition pour la présidente de la Chambre, Chantale Dupuis, qui a insisté sur l’importance qu’il y ait de bonnes collaborations entre la Chambre de commerce et la Ville de Port-Cartier. Elle s’est dite satisfaite de la réponse du milieu des affaires portcartois.
Discours de Boralex
La présentation d’Alexandra Agagnier, chargée de projet pour Boralex, a été bien reçue dans la salle. «Beaucoup d’entrepreneurs se sentent concernés par ce qui serait le premier projet éolien sur la Côte-Nord. Avec raison, parce que les retombées économiques sont assez larges, touchant même la restauration, l’hébergement et plusieurs autres aspects outre la construction», a indiqué la directrice de la Chambre de commerce portcartoise.
Le maire convenait aussi que le projet était le bienvenu. «Avec La Romaine qui s’achève, dont on n’a pas tellement senti les effets à Port-Cartier, on attend Apuiat. Il n’y a rien d’annoncé dans les prochains mois et années ici, sinon», déplore-t-il.
Avec 500 000 $ par année de redevances pour la Ville, M. Thibault croit que les retombées vont également s’élargir à plusieurs régions.
«Marmen et LM Windpower en Gaspésie vont en profiter. On entrevoit d’ailleurs recevoir les matériaux par le fleuve via notre quai municipal, au lieu que ça passe par la route. Ça désengorgerait la route 138 aussi», a dit le maire.
Faire durer
Le commissaire industriel de Port-Cartier, Bernard Gauthier, soutient que l’éventualité de se servir du quai municipal fait tout son sens.
«En plus, il y a déjà un chemin qui part du quai et qui se rend au pied du site d’Apuiat, à Pentecôte. C’est l’ancien chemin forestier d’ITT», a-t-il précisé. Bernard Gauthier croit que l’un des aspects les plus intéressants du projet éolien est que la phase de construction pourrait s’étaler sur deux à trois ans. Ainsi, au lieu de bâtir 50 éoliennes en un seul coup, étaler les différentes phases de construction du projet ferait durer et maximiserait les retombées économiques, estime-t-il.
«Ça évite aussi à nos entreprises locales d’avoir à grossir, de passer de 50 à 100 employés et de retomber par la suite. Le faire en une année, ça ferait en sorte qu’une bulle économique s’installerait, mais qu’elle dégonflerait assez vite», explique-t-il.
Selon M. Gauthier, les entreprises de la région sont bien placées pour participer aux différentes phases du projet.
«Elles sont compétitives, de classe mondiale. Avec le comité de maximisation de retombées auquel je participe, on peut décortiquer les besoins du promoteur et voir ce qu’on peut réaliser localement», a-t-il souligné, ajoutant qu’une soirée comme le Souper du maire permet à la Chambre de commerce de présenter les entrepreneurs locaux au promoteur.
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