Petits Remparts : deux anciens de Sept-Îles se retrouveront derrière le banc

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Petits Remparts

Septiliens d’origine, Yoan Blaney et Francis Lemieux se retrouveront derrière le banc des Petits Remparts de Québec (représentés par le Cyclone du Séminaire Saint-François de Québec) au 59e Tournoi international de hockey pee-wee de Québec. Comme premier match au Centre Vidéotron, samedi devant une foule de près de 10 000 personnes, leur équipe affrontera le Petit Drakkar de la Côte-Nord.

Le hasard fait parfois bien les choses. Ce sera le cas, samedi, lors du 59e Tournoi international de hockey pee-wee de Québec alors que le Petit Drakkar de la Côte-Nord affrontera les Petits Remparts de Québec et leurs entraîneurs d’origine septilienne Francis Lemieux et Yoan Blaney. Les deux clubs se retrouveront en début d’après-midi, 13h, sur la glace du Centre Vidéotron, devant une foule qui devrait frôler les 10 000 personnes.

Il y a neuf ans, Francis Lemieux participait à la 50e édition du plus gros tournoi de hockey mineur au monde en tant que capitaine de la formation du Petit Drakkar de la Côte-Nord. Pendant ce temps, Yoan Blaney, plus vieux, portait les couleurs des Basques de Sept-Îles.

Une décennie plus tard et maintenant résidents de la Vieille Capitale, les deux entraineurs feront leur entrée au Tournoi en affrontant l’équipe du Petit Drakkar, la formation des Nord-Côtiers pee-wee AAA relève.

«J’ai reçu l’horaire alors que j’étais au Nicaragua. Yoan m’a envoyé l’horaire et nous étions très enjoués à l’idée d’affronter notre région d’origine», indique Francis Lemieux, qui étudie actuellement en finances à l’Université Laval.

Une expérience unique

En ligue (Ligue d’excellence du Québec), la formation de Lemieux et Blaney porte les couleurs du Cyclone du Séminaire Saint-François (Québec) dans le pee-wee AAA majeur.

Puisqu’elle a eu le meilleur sur trois autres formations de la région au cours de la saison régulière, c’est leur équipe qui a obtenu le privilège de porter le nom des Petits Remparts en classe AA-Élites lors de la compétition internationale.

Lorsque l’on représente l’équipe officielle de Québec à ce tournoi, on reçoit un traitement particulier. «On a eu une journée surprise pendant laquelle on a reçu les chandails et on a été au restaurant avant d’aller coucher à l’hôtel en équipe. Tout le transport s’est fait avec le bus des Remparts. Le lendemain, la journée s’est déroulée au Centre Vidéotron, où nous avions une pratique avec les joueurs des Remparts de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Aussi, lors du premier match, nous aurons la chambre des Remparts», relate Francis Lemieux.

En plus de recevoir une tonne de privilèges, les porte-étendards du chandail rouge et noir recevront une grande couverture médiatique. Ils pourront également compter sur l’énergie des amateurs de hockey de Québec qui se déplacent par milliers, chaque année, pour observer les Petits Remparts.
Heureusement, une équipe professionnelle encadre la formation pour l’aider à gérer cette frénésie. «Le séjour est facilité dans le sens où on se fait guider. Une équipe nous est dédiée par exemple pour gérer les médias. Tout est organisé. C’est vraiment un cadeau pour les jeunes», avoue Francis Lemieux.

Émotions

Les coachs ne planifient pas utiliser leur lien avec la région nord-côtière pour stimuler leur troupe. «Ils (les joueurs) ont assez à gérer. On n’a pas besoin d’embarquer là-dedans. Juste le fait de représenter les Remparts devant une aussi grande foule, c’est déjà beaucoup», indique Yoan Blaney qui, en dehors de son rôle d’entraineur, enseigne l’éducation physique.

Pour le match de samedi après-midi, le duo d’entraîneurs s’attend à une ambiance survoltée. «Une première game au Centre Videotron pour des enfants de 12 ans, c’est toujours spectaculaire. On s’attend à un match fort en émotions», croit-il.

Même si l’équipe de la Côte-Nord évolue habituellement dans une catégorie inférieure en saison régulière, les entraîneurs Lemieux et Blaney refusent de les prendre à la légère. «On s’attend à une solide performance de notre équipe et un bon niveau d’adversité de la part des Nord-Côtiers. On sait que les joueurs de la Côte-Nord jouent dur et qu’ils ne lâchent jamais», reconnaissent-ils.

Jeunes modèles

Blaney et Lemieux sont coachs, mais ils sont avant tout des amis. Selon eux, c’est cette chimie naturelle qui fait leur force derrière le banc. «On se complète bien. On travaille en équipe et les jeunes le voient», explique le tandem.

Âgés dans la vingtaine, les deux Septiliens d’origine souhaitent agir à titre de modèles pour leurs protégés. «Le fait d’être jeune nous permet d’être un peu comme des modèles pour eux. Aussi, en tant qu’enseignant, ça me permet d’apporter une certaine pédagogie», estime Yoan Blaney.

Questionnés sur leur futur en tant qu’entraîneurs, les deux acolytes préfèrent ne pas trop regarder loin. «Nous entrons tous les deux sur le marché du travail. On va voir année par année selon les opportunités qui vont se présenter à nous», concluent-ils.