Les Métallos annulent une entente avec IOC

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Les installations de la Compagnie minière IOC à Sept-Îles.

Le Syndicat des Métallos a annoncé vendredi (22 décembre) qu’il annulait une entente dans laquelle la compagnie minière IOC s’engageait à ne pas utiliser de sous-traitance.

Selon les Métallos, une lettre paraphée en 2017 prévoyait qu’IOC engage des travailleurs temporaires au lieu de faire appel à des sous-traitants. Pour sa part, le syndicat consentait à allonger la période d’essai pour les postes temporaires, ce qui permettait à l’employeur d’embaucher des travailleurs pour des périodes limitées.

«Il y a eu une entente pour intégrer des travailleurs temporaires pour faciliter la mobilisation de la main-d’œuvre. C’était un besoin de l’employeur. Le syndicat a accepté cette demande à condition que l’employeur limite la sous-traitance. C’était une entente gagnante pour les deux partis», a indiqué le représentant syndical, Dany Maltais.

Au cours des dernières semaines, la compagnie minière IOC de Sept-Îles aurait fait appel à de la sous-traitance pour des emplois qui auraient pu être pourvus par de la main-d’œuvre du syndicat des Métallos.

Devant cette situation, les Métallos ont donc décidé de mettre fin à cette entente. «La direction de la minière IOC ne respecte pas ses engagements, alors qu’on parle tout de même des emplois de nos membres», a fait valoir M. Maltais.

Dans un avis écrit, la section locale 9344 des Métallos aurait donné à l’employeur jusqu’au 14 janvier 2018 pour se conformer à la lettre d’entente sur les employés temporaires. D’ici là, IOC doit donc décider si elle crée des postes permanents, ou procède plutôt à une mise à pied. Cinq employés temporaires seraient visés par cette mesure. Il n’a pas été possible d’obtenir une réaction de la compagnie minière IOC, pour l’instant.

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