Guylaine Tanguay: une artiste en constant mouvement
Guylaine Tanguay apprécie vraiment ce renouveau du country. Un style qu’elle réussit à rendre plus accessible.
En vedette dans le spectacle «La fièvre du country», Guylaine Tanguay continue de mener sa carrière à vitesse grand V. Comme elle l’a toujours fait, elle n’hésite pas à saisir chacune des opportunités qui sont mises sur son chemin. Animée par l’envie de se dépasser, elle ajoute constamment de nouvelles cordes à son arc déjà bien garni.
Dans ce spectacle à grand déploiement, Guylaine Tanguay partage la scène avec quatorze autres artistes, soient des musiciens chevronnés et aussi des danseurs. «Ce sont des medleys. Les chansons interprétées rappellent aux gens plein de souvenirs. C’est en soi très festif. Il n’est pas obligatoire d’aimer le country pour apprécier le spectacle», avance-t-elle.
Plus classique à ses débuts, ce genre musical est maintenant plus pop. «Il ratisse beaucoup plus large qu’auparavant. Il y a aujourd’hui différentes catégories de country. C’est beaucoup plus diversifié que ça ne l’était à ses débuts, enchaîne-t-elle. Shania Twain a été une pionnière de ce renouveau du country. En spectacle, j’essaie surtout de transporter les gens dans mon énergie. Le country n’est qu’un prétexte.»
Elle considère que le meilleur moyen pour les gens d’apprécier le country demeure de s’y intéresser vraiment. «C’est souvent de la mauvaise information. Ça ressemble à de la mauvaise foi. Le country a longtemps été considéré à tort comme quétaine. À ce moment-là, il n’y avait aucune vitrine pour en faire sa promotion. Heureusement, les choses ont changé aujourd’hui», lance-t-elle.
Un remède efficace
Encore aujourd’hui, Guylaine Tanguay éprouve un véritable plaisir à monter sur scène. «Je chante pour aller à la rencontre des gens. C’est le moyen que j’utilise. C’est à cet endroit où je suis le mieux. Je suis zen. Je profite pleinement du moment. J’en oublie tous mes bobos. Ma fibromyalgie se met en pause. Plus je suis occupée, moins je ressens cette douleur», soutient-elle.
Ceci l’incite justement à vouloir constamment se garder en action. Un conseil qu’elle n’hésite pas à fournir aux gens. «Je crois que le corps finit par prendre le dessus. Le pire est pour moi de m’arrêter. Quand je suis dans l’action, mon corps est réchauffé. Pour moi, c’est la meilleure chose, constate-t-elle. Ça m’aide vraiment beaucoup.»
Une polyvalence remarquée
L’artiste qu’elle est prend plaisir à toucher à toutes les facettes de ce métier. «Je ne veux pas être uniquement une chanteuse. Je veux aller à la rencontre des gens, dans différents contextes. Je ne me vois pas travailler de 9 à 5 dans un bureau. J’aime échanger avec les gens. Mon émission Signé Guylaine Tanguay me permet de mener de longues entrevues et j’adore ça», affirme-t-elle.
Produite à la télévision locale de Laval, cette émission est de plus en plus visible sur le web et met en lumière ses talents d’intervieweuse. «J’arrive à tirer des confidences des gens. Je n’essaie pas de les coincer. Je m’intéresse véritablement à eux. Je veux apprendre à mieux les connaître, ajoute-t-elle. Pour l’instant, je ne sais pas où cela va me mener, mais j’en ressors grandie. À chaque fois, c’est comme des mini-thérapies.»
Le spectacle «La fièvre du country» fait l’objet de deux représentations sur la Côte-Nord, soit le 23 novembre au Centre des arts de Baie-Comeau et le 24 novembre, à la Salle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles. Au programme, les classiques de Dolly Parton, Patsy Cline, Hank Williams, Johnny Cash, Willie Nelson, Shania Twain, Renée Martel, Williy Lamothe, Patrick Norman et plusieurs autres.
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