C’est la fin des horaires de faction pour les ambulanciers de Sept-Îles

Par Emy-Jane Déry 22 novembre 2017
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Paramédics

Les ambulanciers de Sept-Îles n’auront plus à faire d’horaire de faction (7/14) à partir de janvier 2018.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a reçu la confirmation d’un budget additionnel et récurrent de 802 328 $ par année pour la transformation d’un horaire de faction (7/14) en un horaire à l’heure à Sept-Îles et à Baie-Comeau.

«Dans les zones de couverture ambulancière où il y a des horaires de faction et des horaires à l’heure, une transformation des horaires de faction est effectuée dès que la zone atteint un volume annuel de 3 000 transports et plus. Les zones de Baie-Comeau et de Sept-Îles répondent à ce critère», a expliqué le porte-parole du CISSS, Pascal Paradis.

Ce type d’horaire était dénoncé depuis longtemps par les ambulanciers et avait déjà fait l’objet de réduction. Il sera maintenant complètement enrayé à Sept-Îles, où on compte une soixantaine d’ambulanciers. À Port-Cartier, les horaires de faction seront maintenus puisque le nombre d’appels logé y est moins élevé.

Plus grande efficacité

Le changement deviendra effectif au cours du mois de janvier 2018. C’en sera alors fini des ambulanciers de garde à la maison à attendre les appels sur une base de 24 heures par jour pendant sept jours, alors que l’ambulance est garée à la caserne. Ces postes seront convertis en horaire à l’heure, soit 12 heures de jour et 12 heures de nuit.

Pour les ambulanciers, il est clair que ce changement viendra optimiser le temps de réponse aux urgences.

«Quand on est dans notre camion et qu’on est prêts à partir sur un appel, on est beaucoup plus efficaces que quand on est chez nous à attendre l’appel, qu’on doit ensuite aller chercher le véhicule à la caserne et qu’on doit récupérer notre collègue. L’efficacité n’est pas comparable», a dit Réjean Bradley, conseiller syndical de la CSN sur la Côte-Nord.

Rappelons que les ambulanciers sont sans contrat de travail depuis mars 2015. Les horaires de faction faisaient partie des enjeux du conflit de travail qui perdure, tout comme les salaires et les régimes de retraite.

«Nous sommes toujours en négociation, malheureusement, il y a encore beaucoup de choses qui restent à régler, malgré que la convention soit échue depuis plus de 31 mois», a souligné M. Bradley.

– Avec Charlotte Paquet

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