Alexandre Désilets; une voix qui danse sur scène
À l'image de son album Windigo, Alexandre Désilets s'engage à faire vivre toute une gamme d'émotion aux gens qui viendront le voir en spectacle. Une prestation à l'image de son répertoire.
Plus que jamais conscient de la particularité de sa voix, Alexandre Désilets éprouve un véritable plaisir à jouer dans différents styles musicaux. Lors de ces multiples prestations, il arrive aussi à marier parfaitement sa voix avec son corps en exécutant de surprenants mouvements de danse.
Alexandre Désilets perçoit le grain particulier de sa voix comme une force. «C’est pour moi un travail constant de travailler avec la singularité de ma voix. Je m’adapte à plusieurs styles. Je peux faire de la pop lyrique, jouer avec les trémolos, souligne-t-il. Je me mets complètement au service d’une chanson. Tous les éléments en sont complémentaires.»
Sans pour autant être un danseur de formation, la danse occupe aussi une très grande place dans ses spectacles. «En danse, j’ai collaboré en premier avec Cas Public. J’ai ensuite collaboré avec Pierre-Paul Savoie (PPS danse). C’est devenu un aout pour moi sur scène. Mon intérêt pour la danse et le mouvement est tout à fait naturel», indique-t-il.
Cet ajout à ses prestations s’accompagne d’un certain cadre avec lequel il compose très bien. «Ça finit par devenir naturel pour moi d’exécuter tel mouvement, à tel moment. Ça aide aussi les éclairagistes et toute l’équipe technique, soulève-t-il. Ils sont préparés à cette éventualité. J’emprunte cela de plusieurs humoristes qui ont aussi un jeu très physique sur scène. Plus les mouvements sont travaillés, plus ils deviennent naturels.»
Par ailleurs, la mélancolie s’avère un état d’esprit que l’auteur-compositeur-interprète met souvent en lumière dans ses chansons. «La mélancolie ne me gêne pas. C’est comme une couleur que l’on peut ajouter à un tableau. Ça me nourrit beaucoup sur le plan de la création. J’ajoute toujours à cela une bonne dose de lumière. Je joue très souvent avec la mélodie pour créer un contraste. Ça vient créer un certain équilibre», explique-t-il.
L’intéressante fin d’un cycle
L’album Windigo, sur lequel Alexandre Désilets revisite des chansons de son répertoire avec des arrangements orchestraux, représente assurément la réalisation d’un projet audacieux. «Je suis très heureux qu’on ait gagné un Félix pour la meilleure prise de son. À ce moment-là, je ne me sentais pas prêt à proposer aux gens du nouveau matériel. J’ai réussi à donner à ces chansons une nouvelle couleur et j’en suis très fier.»
Accompagné de cinq musiciens, Alexandre Désilets n’offre qu’une seule et unique représentation de Windigo dans la région, le 18 novembre à la Salle Jean-Marc-Dion.
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