Jason Bajada: Une mélancolie énergisante

Par Éditions Nordiques 5 octobre 2017
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L’auteur-compositeur-interprète Jason Bajada vient de renouer avec la langue anglaise en lançant, au début septembre, l’album «Loveshit II». À ma plus grande surprise, cette nouvelle offrande m’a plu dès la première écoute, même si la plupart des chansons découlent d’une peine d’amour.

Force est de constater que l’artiste a réussi à les enrober d’une agréable pointe de lumière. Un élément que je considère comme la plus grande force de cet album double.

D’entrée de jeu, la sonorité rétro de «Painkiller» a rapidement retenu mon attention. J’ai accroché sur sa mélodie accrocheuse et entraînante à un tel point que je ne me lasse pas d’en faire son écoute en boucle.

Les chansons «Let’s go to the airport» et «Jojo» constituent de bels exemples de la diversité musicale que l’on retrouve sur ce disque. Même si elles sont quelque peu éclectiques, elles en représentent assez bien son contenu ce qui ne m’a procuré que du plaisir à son écoute.

Avant de conclure, je m’en serais voulu de ne pas faire mention de «Backstab me» et «The Worst Year of my life» qui s’inscrivent dans cette même lignée. Une chose est certaine, il s’agit d’un retour sur disque réussi pour Jason Bajada. Je suis convaincu que les mélomanes sauront y trouver leur compte grâce à ce répertoire musical d’une très grande richesse. Ceci fait en sorte qu’il mérite assurément toute votre attention.

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