Les bâtiments de Fabnor auraient été rachetés par des intérêts septiliens, selon le syndicat des Métallos, qui espère toujours que les 70 travailleurs de l’entreprise qui a fait faillite pourront y retrouver un emploi.
En mars, le Groupe Trinor et ses quatre entités, dont Fabnor, ont annoncé leur faillite. Le fleuron septilien a été grandement impacté par le ralentissement économique vécu dans la région, particulièrement par la grande industrie, principal client de l’entreprise. Depuis, le syndicat des Métallos milite pour que la compagnie soit reprise par une autre entité plutôt que simplement démantelée.
Un encanteur canadien tiendra une vente aux enchères des équipements de Fabnor les 12 et 13 septembre. La situation est loin de décourager les Métallos, qui affirment que les bâtiments de la rue Otis ont quant à eux été rachetés par des intérêts de Sept-Îles.
«Les personnes auraient l’intention de continuer dans le même domaine, selon nos informations», a dit Yves-Aimé Boulay, représentant syndical des Métallos.
Ce dernier refuse toutefois de dévoiler des détails concernant ces mystérieux acheteurs septiliens, pour des raisons de confidentialité.
«Que ça reste à des intérêts septiliens, c’est un soulagement pour nous», a-t-il dit. «Les projets sont sérieux. Ce que l’on veut, c’est une relance avec nos travailleurs. Eux sont prêts à travailler avec le nouvel acheteur», a-t-il poursuivi.
Travailleurs toujours en attente
Depuis la fermeture de Fabnor, une quinzaine des 70 employés alors en place n’auraient toujours pas réussi à se retrouver un emploi. L’entreprise employait principalement des soudeurs et des machinistes.
«Et pour ceux qui se sont replacés, il faut dire que ce ne sont pas les mêmes conditions et les mêmes salaires par contre», a souligné M. Boulay.
En juin, une vingtaine d’anciens employés avaient manifesté devant les installations de Fabnor pour demander au syndic de favoriser un redémarrage plutôt qu’une liquidation.
«Ça a toujours été un acteur important dans l’économie de Sept-Îles. C’est un fleuron. Nos gens qui y travaillaient ont une fierté d’avoir travaillé pour Fabnor et ils veulent continuer dans la même lignée», a conclu M. Boulay.
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