Glissements de terrain : les premières propriétés sont vendues

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Steve Pelletier, sa conjointe Kim Sollows et leurs trois enfants. (Photo : Le Nord-Côtier)

Il y a déjà quelque temps que la Ville de Sept-Îles a annoncé son intention de revendre à perte les propriétés du secteur Sainte-Famille, qui ont été affectées par des glissements de terrain. Lors du conseil municipal du 10 juillet, la vente sans garantie de propriétés situées sur la rue Comeau a été autorisée, marquant ainsi officiellement le début du processus.

Plus précisément, il s’agit du 142,146,148 et 150 rue Comeau. Excepté celle du 150 rue Comeau qui a été vendue au cout de 126 000 $, les trois autres propriétés seront acquises au prix de 127 000 $.

Les acheteurs sont messieurs Jimmy Desbiens et Daniel Desbiens. Rejoint par téléphone, Jimmy Desbiens n’a pas voulu commenter la future transaction, puisque celle-ci n’est pas encore notariée. Il a tout de même indiqué que la Ville lui avait fourni des rapports démontrant l’état actuel des propriétés.

On se rappelle qu’en 2010, plusieurs terrains situés au nord de la rue Comeau dans le secteur Sainte-Famille avaient été endommagés par des affaissements de sol.

Plusieurs options avaient alors été explorées, afin de dédommager les propriétaires touchés. Le coût de déménagement des propriétés s’élevant à près de 2 millions $ par maison, la Ville avait préféré racheter les propriétés pour ensuite les revendre, sans garantie légale, à un prix inférieur à l’évaluation municipale.

Un choix que le maire qualifie de «plus avantageux pour la collectivité», puisqu’il occasionne moins de dépense à la municipalité et permet à certains propriétaires de bénéficier de prix avantageux.

Poursuites

Au moment des sinistres, des poursuites avaient été intentées par les propriétaires envers la Ville de Sept-Îles. Cette dernière avait jeté le blâme sur la firme Qualitas, principale conseillère de la Ville dans le projet d’ensemble résidentiel.

Les procédures judiciaires contre la firme sont toujours en cours et le montant réclamé s’élève à près de 13 millions $, selon le directeur général de la Ville de Sept-Îles, Claude Bureau. Il affirme que le dossier pourrait en venir à un dénouement au courant de l’année 2018.

Jusqu’à présent, M. Bureau estime que la Ville a dépensé 16 millions $ dans ce dossier.

 

 

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