Grève des paramédics : la CSN demande «l’appui de toute la population»

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Un contingent provincial de grévistes du secteur préhospitalier était de passage dans la région.

Un contingent provincial de grévistes du secteur préhospitalier était de passage hier à Sept-Îles et Port-Cartier. En grève depuis plus de quatre mois, les paramédics de la Côte-Nord militent principalement pour la diminution de la charge de travail et la modernisation des horaires de travail.

«Nous demandons aujourd’hui l’appui de toute la population, car les gains que nous réaliserons en ces matières profiteront à tout le monde en assurant la meilleure qualité de services possible, en tout temps», explique le président du Conseil central Côte-Nord-CSN, Guillaume Tremblay.

Les revendications des grévistes ont pour but d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, mais également la qualité des services offerts à la population.
«La question de la charge de travail et des horaires de travail des paramédics est centrale », rappelle le vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux, Danny Lacasse. «Dans plusieurs localités, le volume d’appels est tel que les ressources en place ne suffisent plus. Cela entraine des délais non seulement pour des transports moins urgents, mais même pour les urgences prioritaires ».

Espérant «régler le problème une fois pour toutes», les syndicats ont décidé de limiter leurs demandes à celles évaluées comme étant prioritaires.

Aux tables de négociation, la CSN affirme que les propositions patronales font complètement l’impasse sur les priorités des syndicats. Selon eux, les entreprises soutiennent que les contrats de service qui les lient au gouvernement ne permettent pas de dégager les fonds nécessaires à la conclusion d’une entente satisfaisante.

L’impasse persiste également dans les dossiers concernant la charge de travail et les horaires de travail puisque «les entreprises renvoient la balle aux établissements qui fixent les normes, alors que le ministre de la Santé et des Services sociaux clame qu’il n’a aucune responsabilité dans ces négociations», soutient la CSN dans son communiqué.

Le Conseil central Côte-Nord espère donc que «le ministre Barrette et nos employeurs entendent ce message et posent les gestes qui s’imposent».

 

 

 

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