Oliveira, le nouvel homme de l’Académie de judo de Sept-Îles

Par Sylvain Turcotte 15 juin 2017
Temps de lecture :

Mauro Oliveira, à côté de Gilles Deschamps, l’homme à qui il succède comme entraîneur-chef de l’Académie de judo de Sept-Îles.

Le nouvel homme de l’Académie de judo de Sept-Îles, celui qui succède à Gilles Deschamps, nouvellement retraité, provient du Brésil. Mauro Oliveira débarquera à Sept-Îles quelque part en juillet, le temps de s’installer et de travailler son français pour se lancer dans ses fonctions d’entraîneur-chef. L’entente prévoit un contrat de deux ans.

Le C.V de l’homme dans la mi-cinquantaine est assez éloquent. Il est détenteur de la ceinture noire 6e dan, deux degrés de plus que David Beaudin, Gilles Deschamps et Georges Dinucci, les plus hauts gradés de l’Académie de judo de Sept-Îles. Il a entraîné dans un des plus gros clubs du Brésil, situé à quelque 15 kilomètres de sa résidence de São Paulo. Il a eu sous sa tutelle des judokas qui se sont démarqués à plusieurs niveaux à l’internationale (Grand Chelem, Coupe du Monde,…).

Oliveira ne sera pas trop en terrain inconnu lors de son arrivée. Il a eu l’occasion de côtoyer les judokas septiliens lors d’un camp au Cégep lors du dernier congé de Pâques. Et pour les cours dès l’automne, Gilles Deschamps assurera une transition avec lui.

Climat

Le Brésilien, qui a antérieurement postulé au Centre national d’entraînement (Montréal) souhaitait quitter son pays depuis trois ans, en raison du contexte économique, mais aussi de l’aspect sécurité. «Il vient pour améliorer sa situation et celle de sa famille, et donner une meilleure qualité de vie à ses enfants. Tout le monde a apprécié sa présence au stage en avril. On lui donne un contrat de deux ans pour voir s’il aime ça», a indiqué le directeur technique de l’Académie, David Beaudin.

Défi attendu

Mauro Oliveira recherchait et désirait pleinement ce défi. «Lorsque vous tenez à un changement et que c’est ce qui se produit, tout est plus facile. Je sais que cela prend du temps à s’habituer à ces changements, à la nouvelle langue et à de nouvelles façons de penser, une culture beaucoup plus avancée que dans mon pays. Mais je suis heureux de cette opportunité de développement personnel» a-t-il laissé savoir.

Et professionnellement, le défi est tout aussi grand et motivant. «La responsabilité est double, mais de me faire comprendre est ce qui compte le plus pour moi, et seul le travail au jour le jour pourra m’aider à y arriver. Apprendre de nouvelles méthodes de formation et d’enseignement, mais aussi le côté organisationnel du judo, sur et hors des tatamis. Je pense que nous aurons un excellent échange d’informations, et ces échanges, rendront le judo de Sept-Îles et moi-même plus évolué.»

Partager cet article