Cirque Éloize: En tournée sur la Côte-Nord

Par Éditions Nordiques 31 mars 2017
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Cirkopolis pour Eloize

D’origine asiatique, le mât chinois est l’un des accessoires utilisés par les acrobates de «Cirkopolis».

La notoriété du Cirque Éloize est incontestable. Ses productions à grand déploiement circulent partout autour du globe et se démarquent par la très grande poésie qui s’en dégage. «Cirkopolis», qui fera l’objet de deux représentations sur la Côte-Nord, s’inscrit parfaitement dans cette lignée.   

Originaire de la Suisse, Antonin Wicky est l’un des 12 artistes qui composent la distribution de Cirkopolis. «Je suis un peu autodidacte. J’ai grandi dans une famille de gymnaste. L’acrobatie a toujours fait partie de ma vie. Plus tard, je me suis intéressé au théâtre. Je suis quelqu’un de très sensible à l’art. J’adopte une approche généraliste. Je suis à la fois, acrobate, danseur et acteur. Je m’implique aussi à l’arrière-scène», indique-t-il.

Lorsqu’il s’est joint à cette production, le spectacle existait déjà depuis deux ou trois ans. «À ce moment-là, on cherchait à en renouveler sa distribution. Je voyais ça comme un beau challenge. Les attentes étaient grandes. Je connaissais bien cette compagnie. Je savais que ça m’aiderait à grandir en tant qu’artiste. La performance scénique est ici amenée à un autre niveau et c’est ce que j’apprécie, soulève-t-il. On a gardé la même trame de fond et le même univers. Toutefois, la couleur a changé. À la lumière des commentaires que je reçois, elle revêt aujourd’hui une facture plus humoristique.»

Un univers éclaté

Son action se déroule dans une ville qui n’est pas marquée dans une époque précise. «Il est vrai que l’esthétique rappelle le début du 20e siècle. Les années de Charlie Chaplin. On fait la connaissance d’un homme qui essaie de sortir de l’anonymat. Il cherche à se démarquer et à se libérer de l’emprise des autres. Il veut sortir de ce monde automatisé. C’est un riche imaginaire. Le rêve en est l’élément central. On donne un peu plus de couleur à cet endroit monotone», précise-t-il.

Un spectacle qui s’inscrit dans une tradition plus contemporaine du cirque. «Une place importante est accordée à la liberté d’expression. Même si on ne peut pas tout faire ou tout dire, l’approche demeure ouverte. Ça peut à la fois choquer, divertir et susciter une réflexion sur divers sujets. La trame de fond de «Cirkopolis» est très actuelle et ça raisonne de différentes façons chez les gens.»

Le spectacle «Cirkopolis» du Cirque Éloize sera présenté le 1er avril à la salle Jean-Marc-Dion et le 2 avril au Centre des arts de Baie-Comeau. Plusieurs billets sont toujours disponibles pour l’une ou l’autre des représentations.

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