Magali Simard-Galdès: Pour l’amour du chant lyrique

Par Éditions Nordiques 27 mars 2017
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Violoniste à ses débuts, Magali Simard-Galdès voue un très grand intérêt pour le chant lyrique qu’elle espère réussir à partager avec le plus grand nombre possible de gens.

En vedette dans le spectacle «Des femmes, une voix», présenté par les Jeunesses musicales du Canada sur la Côte-Nord, Magali Simard-Galdès s’impose de plus en plus comme une figure marquante du milieu lyrique, malgré le fait que son parcours ne fait que commencer.

Originaire de Rimouski, Magali Simard-Galdès a fait ses classes à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Des compétences qui lui sont utiles encore aujourd’hui. «Ça m’aide à être prête à faire face aux imprévus. Je suis capable de me retourner rapidement. C’est ce que tous les artistes sont appelés à vivre lorsqu’on mène une carrière professionnelle. Ç’a été très formateur», lance-t-elle.

Attirée par la musique classique à un très jeune âge, elle déplore le fait que ce style soit considéré inaccessible aux yeux de plusieurs. Une situation qu’elle attribue à de la méconnaissance. «On peut parfois faire un parallèle avec l’art contemporain. Je suis convaincue que mon récital constitue une belle porte d’entrée. Je me fais un devoir d’expliquer chacune des œuvres et de les mettre en contexte, explique-t-elle. Comme elles sont de courte durée, on passe très rapidement à la suivante si les gens n’en aiment pas une.»

Un instrument de prédilection

L’élaboration de ce spectacle découle d’un intérêt qu’elle entretient à l’égard de femmes qu’elle considère marquantes dans le milieu du chant lyrique. «Je suis de nature curieuse. J’aime fouiller pour trouver du matériel moins connu. C’est quand j’ai chanté les œuvres de Clara Schumann (une pianiste et compositrice allemande) que j’ai ouvert une boîte de Pandore. Ça m’a amenée à faire d’autres recherches. Je me suis vite rendu compte que c’était une mine d’or. C’est ce que j’ai proposé aux Jeunesses musicales du Canada.»

Dans le travail de sélection des œuvres, l’interprète s’est assurée d’élaborer un menu diversifié. «C’est parfois plus sombre. À d’autres moments, c’est plus lumineux. Je voulais que ce soit varié, insiste-t-elle. Il y a un peu de musique du répertoire romantique et d’autres plus moderne. C’est en soi un survol assez complet. C’est aussi une manière efficace de garder ce répertoire vivant.»

Une distinction accordée

Grâce à ce concept de spectacle, Magali Simard-Galdès s’est vue décerner le prix Maureen Forrester par les Jeunesses musicales du Canada à la suite d’une audition en août 2014. C’est ce qui fait en sorte qu’elle

s’amène sur la Côte-Nord pour une tournée de spectacles durant laquelle elle sera accompagnée au piano par Karine Bétournay. Elle se produira le 29 mars à 19h30 au Café-théâtre Graffiti, le 30 mars à 20h à la salle Jean-Marc-Dion et le lendemain au Centre des arts de Baie-Comeau.

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