Bibliothèque Louis-Ange-Santerre: Le Collectif 138 fait ses premiers pas
Tous passionnés de la photographie, Marie-Hélène Trépanier, Guillaume Dechamplain, Mario Tremblay, Tony Thibault, François Laprée et Christine Blaney sont les membres du Collectif 138.
La formation du Collectif 138 résulte du désir de six photographes amateurs et professionnels de se réunir autour de leur passion commune. Une union qui a fait naître la présentation d’une première exposition à la salle l’Aquilon de la bibliothèque Louis-Ange-Santerre jusqu’au 11 mars.
Ce collectif hétéroclite de photographes est composé de Christine Blaney, Guillaume Dechamplain, François Laprée, Tony Thibault, Mario Tremblay et Marie-Hélène Trépanier. Dans cette première exposition, les visiteurs sont invités à voyager dans l’univers photographique distinct de chacun de ces artistes. Des images tirées de leurs portfolios respectifs qui découlent de l’utilisation de différentes techniques (argentique, numérique et polaroïd).
«On est une gang d’amis qui se réunissait déjà. On a su qu’il y avait une demande pour des expositions. On en a parlé à une rencontre et c’est ce qui a mené à la naissance de ce collectif. On a tous une vision bien différente de la photographie, mais on demeure tous des passionnés, souligne François Laprée. C’est un passe-temps que l’on prend très au sérieux.»
Même son de cloche pour Christine Blaney qui est l’heureuse propriétaire d’un espace galerie portant son nom sur la rue Brochu à Sept-Îles. Une photographe reconnue à qui l’on doit, entre autres, les clichés que l’on retrouve dans livre «Sept-Îles, empreintes et contrastes». «Ces différences entre nous ont été le point d’ancrage de cette exposition. C’est ce qui rend ce collectif pertinent. On s’apporte beaucoup les uns aux autres», avance-t-elle.
Des approches distinctes
Dans les photographies qu’il expose, François Laprée a cherché à présenter une vision de la nature un peu plus abstraite. «La nature a toujours été un très grand champ d’intérêt pour moi. J’ai décidé d’en isoler des éléments qui attirent l’œil dans une image qui en regroupe plusieurs, explique-t-il. J’en ai fait des photographies individuelles. C’est le concept de ce que je présente.»
De son côté, la photographe démontre à nouveau son très grand amour pour la macrophotographie. Un intérêt qui ne date pas d’hier. «Le métier de photographe en est un que j’exerce tous les jours. La macrophotographie me sort de ce quotidien. Je peux prendre mon temps, soulève-t-elle. Il n’y a pas de limite dans ce monde de l’infiniment petit. C’est ce qui me permet de conserver la flamme. Ça demande d’ouvrir son esprit et de porter attention à des choses qu’on ne remarquerait pas autrement.»
Une diversité appréciée
François Laprée demeure convaincu que la diversité des photographies que l’on retrouve dans cette exposition est un élément qui joue en leur faveur. «Ce qu’on fait est accessible. Il y a un peu de tout. Chacun peut y trouver son compte. On a six visions différentes de la photographie. On pourrait prendre le même sujet et le résultat serait différent. Ça varie en fonction du regard. C’est la mission qu’on s’est donnée par la formation de ce collectif», déclare-t-il.
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