Jean-Patrick Bond: Tenter de faire sa place

Par Éditions Nordiques 1 février 2017
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De nature rebelle, Jean-Patrick Bond accorde une très grande importance à la liberté lors du processus de création d’une œuvre.

Dès un très jeune âge, Jean-Patrick Bond s’est intéressé à l’art. Conscient de tout le travail requis pour percer dans le milieu artistique, il se sent maintenant prêt à s’investir davantage pour faire connaître son travail de création à un plus large public. Évoluant sous le nom d’artiste de GPTO, il propose des œuvres particulières qui ne laissent personne indifférents.

À ses débuts, Jean-Patrick Bond a présenté au public une série de trente toiles à l’acrylique qu’il a exposées au Salon des Fêtes des artisans de La Côtière à Port-Cartier, il y a quelques années.  «Je fréquente les symposiums de peinture depuis que je suis jeune. Ça m’a donné la piqure. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours dessiné, confie-t-il. Je suis autodidacte.»

Un passe-temps qu’il exerce surtout par plaisir, mais dans lequel il semble s’investir pleinement. «Je prends ça très au sérieux. J’essaie de jouer dans tous les styles. Je veux que mon travail soit le plus authentique possible. J’y apporte ma touche personnelle. Pour moi, l’art n’est pas beau, ni laid en soi. Je cherche constamment à me démarquer. Je vais continuer à faire des choses plus «underground», même si plusieurs de mes œuvres sont très accessibles», avance-t-il.

Retrouver ses racines

Après un séjour prolongé à Montréal, GPTO a choisi de revenir s’installer à Port-Cartier, là où il a grandi. Une décision qu’il ne regrette aucunement, même s’il est conscient que le marché pour l’art y est beaucoup plus limité. «Dans les grands centres, la compétition est grande. Je trouvais difficile de percer dans un tel contexte. Je voulais faire mon nom ici. J’espère pouvoir éventuellement réussir à voyager avec mon art», renchérit-il.

Une signature artistique qu’il qualifie de folie contrôlée. «Ce sont des images distinctes, mais qui se fondent entre elles. Les gens sont libres d’y voir ce qu’ils veulent dans mes toiles. Ce sont des œuvres subconscientes. Elles sont très souvent floues. J’aime susciter diverses émotions chez les gens. Pour ce faire, je n’hésite pas à mélanger les couleurs. En vidéo, j’aime aussi permettre aux gens de suivre le processus de création d’une œuvre en accéléré», indique-t-il.

Susciter plus d’intérêts

Par cette approche, l’artiste Portcartois ne cache pas le désir qu’il a de réussir à se faire connaître d’un plus large public. «Je veux que les gens s’intéressent à mes œuvres. Je cherche à me faire davantage visible. Selon moi, ça ne peut susciter que plus d’intérêt à mon endroit, enchaine-t-il. J’aimerais aussi avoir éventuellement la chance de collaborer avec d’autres artistes locaux. J’adore ces échanges d’idée. C’est une énergie constante qui me nourrit et il en découle toujours beaucoup d’entraide »

Sous le nom de GPTO, l’artiste dispose d’une page Facebook : GPTO Bond où il publie très régulièrement ces œuvres, d’un site Internet www.jpbond7.wix.com/gptobond  et d’une chaîne YouTube www.youtube.com/user/jpbond7. Il invite les gens à rester à l’affût de son parcours artistique.

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