Temple de la renommée du judo canadien : la carrière de Chisholm et Poirier reconnue

Par Sylvain Turcotte 11 janvier 2017
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Les cinq nouvelles femmes intronisées au Temple de la renommée du judo canadien, dont les Portcartoises Lyne Poirier et Marie-Hélène Chisholm, que l’on retrouve à la droite de Patrick Esparbes, directeur-adjoint à Judo Canada.

Fin de semaine riche en émotions les 7 et 8 janvier pour Judo Canada avec la tenue ses Championnats nationaux Élite à Montréal, rendez-vous qui aura également été propice à l’inauguration de son Club de judo de la Haute Performance, mais aussi pour l’intronisation de nouveaux membres au Temple de la renommée du judo canadien, celle notamment des Portcartoises Marie-Hélène Chisholm et Lyne Poirier.   

Chisholm et Poirier auront laissé leurs marques sur les tatamis il y a de ça quelques années, avec notamment des participations aux Olympiques. Elles font maintenant partie des personnes immortalisées pour leurs brillantes carrières.

«C’est gentil et c’est un accomplissement. Ça démontre que j’ai bien réussi au niveau de ma carrière de judo et c’est une belle reconnaissance», a fait savoir Chisholm, qui a pris sa retraite de la compétition en juin 2008. La Portcartoise ne s’est jamais éloignée de son sport par la suite, étant entraîneure, tant à Judo Québec que pour l’équipe nationale. Elle occupe maintenant la gérance de la Haute Performance à Judo Canada.

Pour Lyne Poirier, il y a déjà 24 ans qu’elle a délaissé les tatamis. Cette intronisation au Temple de la renommée la flatte et la surprend. «Je ne t’attendais pas à ça. Après 24 ans, tu ne penses plus à ça, mais ça fait un petit velours, et encore plus que ce soit Marie-Hélène qui m’ait présentée. Ça m’a beaucoup touchée, surtout qu’elle a dit que je l’avais inspirée et que je lui avais dit que les Olympiques c’était possible», a-t-elle souligné.

Le judo lui aura permis de faire le tour du monde sept ans de temps avec ses partenaires de l’équipe nationale; sa famille. Lyne Poirier aura pris part aux Olympiques de Barcelone en 1992, quatre ans après le rendez-vous raté de 1998 à Séoul. La Portcartoise n’était qu’à 30 petites secondes de sa participation, mais un regard au chrono l’a fait «sortir» de son duel et sa rivale en a profité. Elle retient comme fierté; comme moment marquant, sa cinquième place aux Championnats du monde de 1987 à Essen, en Allemagne.

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