Les Sœurs Boulay: L’authenticité avant tout

Par Éditions Nordiques 11 Décembre 2016
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Animées par une très grande soif d’authenticité, Les Sœurs Boulay occupent une place de choix dans le paysage musical québécois.

Dès leur arrivée dans le paysage artistique québécois, Les Sœurs Boulay ont littéralement su charmer le cœur des gens par leur très grande authenticité et leur répertoire musical à saveur folk. Un engouement qui n’est pas près de s’éteindre si l’on se fie au succès populaire obtenu par leur deuxième album, «4488 de l’amour»,  lancé à l’automne 2015.

Une signature adoptée par Les Sœurs Boulay qui arrive à susciter beaucoup d’intérêts. «Au-delà du style, je crois que ce qui plaît aux gens c’est de voir deux sœurs chanter en harmonie. Je constate qu’on apprécie le côté dépouillé de nos chansons et le fait que les voix y sont mises à l’avant-plan, explique Mélanie Boulay.  On n’est pas les premières à oser la folk de cette façon. Des artistes tels que Mara Tremblay et Lisa Leblanc l’ont fait auparavant. C’est ce qui nous plait vraiment. C’est le type de musique qu’on adore écouter.»

Un processus créatif continu

Très productif, le duo vient de lancer au début de l’automne un minialbum en format numérique ayant pour titre «Lendemains». «Le support du disque n’est plus obligatoire aujourd’hui. La musique se consomme davantage par Internet, plus précisément par le «streaming» (écoute en continu). On n’avait pas le désir de se déraciner de cette façon de faire. Ce sont des chansons qu’on a écrites peu de temps après être sortie du studio. On voulait simplement les dévoiler aux gens et ne pas devoir attendre après la sortie d’un prochain album», soutient-elle.

Une manière de faire qui s’est aussi appliquée pour la chanson «Langue de bois» qui n’avait pas été retenue sur son premier album «Le poids des confettis». «À ce moment-là, on n’était pas prête à la sortir. Nous n’étions pas satisfaites du résultat. On a bien fait d’attendre et de la retravailler avec Philippe B., car c’est aujourd’hui une des chansons préférées des gens. Elle vient conclure en beauté chacun de nos spectacles. À chaque fois, on ressent un réel plaisir à l’interpréter sur scène», indique-t-elle.

Une liberté d’expression assumée

Une pièce dont le propos illustre bien la manière d’agir de ces deux membres qui n’hésitent plus à prendre la parole pour dénoncer certaines situations. Une liberté d’expression qu’elle utilise sans aucune prétention.  «À nos débuts, on avait un peu de difficultés à s’exprimer. Rien n’empêche qu’on a toujours eu toutes les deux des opinions fortes. Quand on s’exprime, on veut s’assurer de bien maîtriser le sujet. On le fait avec conviction, insiste-t-il. On n’hésite pas à se tourner la langue sept fois avant de parler.»

Un répertoire musical composé de chansons qui n’ont rien de déprimantes, même si elles abordent très souvent des sujets plus tristes et personnels. «On est conscientes que nos chansons ne sont pas toujours roses. On voulait justement éviter que ce soit trop lourd en spectacle. On est de nature spontanée. On rit beaucoup de nous-mêmes. On adore être sur scène et on veut s’assurer que les gens passent un très bon moment en notre compagnie. L’humour est un moyen qu’on utilise pour stimuler l’attention des gens.»

Les Sœurs Boulay offriront trois représentations sur la Côte-Nord de leur spectacle «4488 de l’amour» soient le 9 décembre à l’Espace Alcoa du Centre des arts de Baie-Comeau (complet), le 10 décembre au Café-théâtre Graffiti de Port-Cartier (complet) et le 11 décembre à la salle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles. Une venue dans la région qui suscite beaucoup d’intérêt.

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