Briand veut faire sa marque en sprint

Par Sylvain Turcotte 8 Décembre 2016
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La saison de compétitionsdu fondeur Antoine Brian s’amorce cette fin de semaine en Colombie-Britannique.

Les virus font souvent partis des débuts de saison du fondeur Antoine Briand. Même affligé par une pharyngite, le Septilien entend être en piste cette fin de semaine pour sa première compétition du calendrier, et ce à Vernon, en Colombie-Britannique. 

«Je commence à être habitué (d’être malade en début de saison), c’est le même moment de l’année où on se parle», a-t-il laissé savoir, quelques jours avant son départ pour l’Ouest canadien.

La saison qui s’amorce cette fin de semaine, avec une première tranche du circuit NorAm sur les sentiers de Silverstar, combiné au circuit américain, s’annonce importante pour le Septilien, établi à Québec depuis quelques années.

«C’est un classique de dire ça chaque année, mais c’est une grosse saison en perspectives. C’est ma première année officielle au Centre Pierre-Harvey (il s’était entraîné là l’année d’avant). Avec ce que les entraîneurs ont vu, j’ai pris une grosse coche dans mon niveau. J’espère aspirer au top, mais sans trop m’emballer», a-t-il indiqué. Briand est assuré d’une autre saison par la suite au centre.

Objectifs

Les objectifs de l’athlète de 21 ans pour son avant-dernière année chez les U23 sont clairs. Briand vise obtenir sa sélection pour le Championnat du monde U23. Il est passé près l’an passé. «On a mis l’emphase sur le sprint classique pour aller chercher le spot. On a décidé de travailler sur mes forces pour aller chercher de gros résultats», a-t-il mentionné.

C’est en janvier qu’il aura sa réponse alors que les sélections se tiendront en Utah, à Park City. S’il atteint son objectif, il restera sur place, car c’est là que ça se passera deux semaines plus tard. Globalement, pour l’ensemble de la saison, le Septilien aimerait monter sur le podium à quelques reprises sur le circuit NorAM en sprint.

Camps

Depuis son arrivée au Centre Pierre-Harvey en mai dernier, Antoine Brian a pris part à trois camps, un au mont Tremblant (fin juin, début juillet), un à Straton au Vermont et un dernier, très intensif de trois semaines, à Park City, en altitude. «On dormait à 2 100 m et les entraînements étaient à près de 3 500 m.» Il sera donc en terrain connu pour les sélections en janvier.

Futur

Même s’il ne veut pas voir trop loin, le Septilien garde tout de même un œil ouvert sur la saison d’après. «L’an prochain, ce sera une année olympique, et j’y pense un peu. Je voudrai marquer des points en sprint classique, ça sera ma grosse motivation en 2018 (début) de jouer les trouble-fêtes. On verra pour la suite. L’hiver prochain sera plus déterminant que cette année. J’aurai plus d’obligations de livrer la marchandise, de moi-même, et des autres», a conclu l’athlète, qui étudie, tant bien que mal, en administration à l’Université Laval.

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