Hommes Sept-Îles: L’organisme s’installe dans de nouveaux locaux
L’équipe de direction et les administrateurs d’Hommes Sept-Îles sont fiers de continuer à venir en aide aux hommes en détresse dans un tout nouvel emplacement qui répond davantage aux besoins exprimés par sa clientèle.
Depuis 3 ans, l’équipe d’Hommes Sept-Îles travaille à l’ouverture de sa Maison Oxygène Jack Monoloy. Un rêve qui s’apprête à devenir réalité puisque l’organisme offre désormais ses services dans de nouveaux locaux situés au 893, avenue Brochu. Un nouvel emplacement où il sera en mesure d’offrir ce service d’hébergement père-enfant d’ici quelques semaines.
Cette transaction entre l’Office municipal de l’habitation (OMH) de Sept-Îles et cet organisme offrant des services aux hommes en détresse s’est conclue par la signature d’un bail le 1er décembre. «On vient de franchir une étape supplémentaire. On se sent fébrile. C’est un service qui nous a été demandé par des pères, mais que nous n’étions pas en mesure d’offrir auparavant. On pourra remédier à la situation sous peu», a soutenu le coordonnateur d’Hommes Sept-Îles, Edmond Michaud.
Locataire de cet immeuble, des aménagements et des acquisitions seront faits, au cours des prochaines semaines, pour permettre l’implantation de cette nouvelle ressource tant attendue dans la communauté septilienne. «Pour notre plus grand plaisir, le certificat de conformité a été obtenu plus rapidement que prévu. En ce moment, le financement que l’on reçoit du ministère de la Santé et des Services sociaux ne couvre que notre mission de base, précise-t-il. Ce nouveau service n’est pas pris en considération.»
Jusqu’à maintenant, l’organisme a reçu des subventions de la défunte Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Côte-Nord et de la MRC de Sept-Rivières. Des aides financières qui ne sont pas récurrentes. «On reste confiant. On sait qu’un tel service est viable. On a fait l’analyse des besoins. Ça nous a permis d’élaborer le projet convenablement, indique-t-il. Avec l’argent dont on dispose, on est en mesure de faire l’acquisition du mobilier et de l’équipement nécessaire pour l’offre de ce nouveau service et en assurer ses opérations sur une période d’un an.»
Une clientèle plus difficile à rejoindre
Seule ressource à Sept-Îles offrant des services aux hommes en situation de crise, l’organisme répond à un réel besoin exprimé dans la communauté, selon M. Michaud. «Le mouvement des femmes a eu bien des acquis dans son histoire. Il y a eu une réelle motivation à s’attaquer à des problématiques qui leur sont propres, explique-t-il. La mobilisation se poursuit toujours plus que jamais. Pour les hommes, cette préoccupation est récente. Ça tend à s’améliorer. On reconnaît de plus en plus qu’il est légitime d’offrir des services à cette clientèle.»
Le coordonnateur d’Hommes Sept-Îles souligne que les hommes ont beaucoup plus de difficultés à demander de l’aide lorsque nécessaire. Une situation attribuable au fait que plusieurs d’entre eux ont appris qu’ils doivent cacher leurs faiblesses. «C’est relié à leur socialisation. Ils ont appris qu’ils doivent se débrouiller seul, enchaîne-t-il. De manière générale, les hommes ont plus de difficultés à exprimer leurs émotions. Quand ils en finissent par demander de l’aide, je peux vous assurer que la situation est beaucoup plus critique qu’elle ne l’est pour une femme. Les problèmes se sont accumulés.»
Sa mission
En collaboration avec les autres ressources du milieu, Hommes Sept-Îles cherche à outiller les hommes et à leur permettre de se réapproprier le pouvoir qu’ils ont sur leur vie. Il fait la promotion d’une communication orientée vers les solutions pour les aider à résoudre les difficultés rencontrées et valorise leur rôle au sein de la communauté. En toute confidentialité, son équipe peut être jointe par téléphone jusqu’à 21h, 7 jours sur 7, au 418 961-1530 ou par courriel au info@hommesseptils.com.
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