«Footloose»: Philippe Touzel décroche le rôle principal

Par Éditions Nordiques 5 décembre 2016
Temps de lecture :

Depuis sa participation à La Voix en 2014, force est de reconnaître que la carrière artistique de Philippe Touzel connaît un véritable essor.

Après l’aventure de Grease, Philippe Touzel aura l’opportunité de remonter sur scène pour camper le rôle principal dans la production musicale «Footloose», présentée par Juste pour rire à compter du 14 juin au Théâtre St-Denis. Une expérience que l’artiste multidisciplinaire septilien entrevoit avec beaucoup d’optimisme et de détermination.

En audition depuis octobre, Philippe Touzel était loin de se douter qu’il allait obtenir ce rôle. «Cette aventure est dans la même lignée que «Grease». C’est un autre classique. Je connaissais la comédie musicale de Footloose depuis quelques années. Je rêvais de décrocher le rôle de Ren Mc Cormack. Quand j’ai su que c’était la prochaine production musicale de Juste pour rire, je me devais de tenter ma chance», lance-t-il.
Une comédie musicale dans laquelle il partagera la scène avec Éléonore Lagacé qu’il a déjà côtoyée lors de son aventure à La Voix en 2014. «C’est surtout sur Grease qu’on a véritablement appris à se connaître. J’ai l’impression de travailler avec une sœur. C’est un plaisir de monter sur scène à ses côtés, indique-t-il. On a une réelle complicité. Il sera plus facile de convaincre les gens que nous sommes un couple sur scène. C’est sûrement cette chimie qui a joué en notre faveur.»
Basée sur la bande audio du film de 1984, cette production comportera des chansons en français et en anglais. «Quand ils ont fait l’adaptation en comédie musicale, «Almost Paradise» devient la chanson où les deux personnages principaux déclarent leur amour. Il y a aussi «Somebody’s eye» qui vient indiquer le moment où des règles strictes sont adoptées dans la municipalité. Certaines autres chansons ont été traduites, car elles servent de filons à l’histoire. Il fallait le faire pour s’assurer que la langue ne soit pas un obstacle pour les spectateurs francophones», explique-t-il.
Des expériences formatrices
Comme certains autres artistes de Sept-Îles, Philippe Touzel a fait ses débuts dans la troupe du théâtre musical du Masque d’Or. «Ces expériences vont toujours rester graver dans ma mémoire. Ç’a été mon école la plus importante. J’ai débuté à l’âge de six ans. Ça m’a apporté de la rigueur dans le travail. Ce sont des qualités que j’ai développées et qui constituent de réelles forces. J’y ai découvert une passion et j’en fais maintenant ma carrière. Je peux difficilement demander mieux.»
Méconnu des gens, ce mode d’expression artistique ne semble pas nécessairement reconnu à sa juste valeur en région. «Il y a toujours une comparaison entre le théâtre et la comédie musicale. On n’y échappe pas. Le fait qu’il y ait du chant rend cela moins sérieux pour certains. Pourtant, ce n’est vraiment pas le cas. Ça relève davantage de la variété. On oublie qu’il y a là-dedans du jeu, du chant et de la danse. Ça demande tout un bagage de compétences. De plus, ce sont des spectacles d’une très grande richesse», affirme-t-il.
Un horaire bien rempli
Les prochains mois s’annoncent fort chargés pour l’interprète qui consacrera des efforts pour améliorer ses habilités en danse afin d’entrer pleinement dans la peau de Ren McCormack dans «Footloose» à l’été 2017. D’ici les Fêtes, il figure également dans la distribution de la revue musicale «Party» de Québec Issime qui fait l’objet de quelques représentations à l’Église St-Jacques d’Arvida au Saguenay-Lac-Saint-Jean.