Final State: Un rock accrocheur

Par Éditions Nordiques 25 novembre 2016
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Sans vouloir s’identifier à l’étiquette pop-rock qui lui colle à la peau, la formation Final State promet d’offrir une prestation à l’image de son répertoire musical débordant d’énergie.

Très souvent comparée à Simple Plan à cause de son répertoire musical, la formation montréalaise Final State s’amène sur la Côte-Nord pour offrir quelques représentations de son spectacle «C’est la vie». Une région que ses membres ont eu l’occasion de visiter auparavant et dont ils conservent de très bons souvenirs.

Lors de l’un de ses récents passages sur la Côte-Nord, les membres de Final State avaient eu l’opportunité de performer au Café-théâtre Graffiti de Port-Cartier devant des élèves du Centre éducatif l’Abri. «La réception des jeunes a été très bonne. On était très heureux d’avoir eu l’opportunité d’aller à leur rencontre. On a tellement aimé ça qu’on s’apprête aussi à le refaire dans La Malbaie», indique l’un de ces membres, Vincent Blackburn.

Conscient de la difficulté de percer dans le milieu musical, la formation québécoise n’hésite pas à saisir chaque des opportunités qui lui sont offertes. «On est peu visible en télévision. Ça n’a là rien de volontaire, soutient-il. (…) On se rend compte que les gens connaissent certaines de nos chansons, mais qu’ils n’y associent pas notre nom. Ça tend à changer. C’est en spectacle qu’on réussit à se faire connaître d’un plus large public. »

Une liberté créatrice

Même si l’étiquette pop-rock lui colle à la peau, les membres ne souhaitent en rien être identifiés à un seul style musical. «Lorsqu’on crée une chanson, on ne se met aucune barrière. On joue avec différentes ambiances. Certaines chansons sont plus intimes. D’autres sont plus entraînantes. On veut faire vivre diverses émotions aux gens. En spectacle, on ne reçoit que de bons commentaires. Les gens apprécient cette diversité», lance M. Blackburn.

Lors du processus de création d’une chanson, le groupe n’applique pas une recette quelconque. «On n’utilise pas une formule magique. On se laisse surtout et avant tout guider par notre instinct. On puise notre inspiration sur le moment. On enregistre présentement un nouvel album dans un chalet à La Malbaie. On le fait sans réalisateur. Ça nous offre la chance de s’abandonner complètement. On prévoit le lancer au cours de 2017», avance son batteur, Olivier Bibeau.

L’envie de se renouveler

En constante évolution, les membres traînent avec eux un bagage d’expériences qui leur est fort utile en studio. «Il est évident qu’on prend de l’expérience dans ce milieu, renchérit M. Bibeau. Ça va de soi. (…) Pour nous, la musique c’est avant tout de l’art. On le fait, car on a quelque chose à dire et on veut continuer à le faire pour cette raison.»

Final State offrira deux représentations de son spectacle «C’est la vie» sur la Côte-Nord soit le 25 novembre à l’Espace Alcoa du Centre des arts de Baie-Comeau en formule cabaret et le 26 novembre à 20h dans le hall d’entrée du Cégep de Sept-Îles. Deux rendez-vous présentés sous la bannière «Les Oreilles dégourdies» qui constitue une invitation à la découverte de nouveaux talents.

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