Éric Leblanc: Le besoin «viscéral» de chanter

Par Éditions Nordiques 22 novembre 2016
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Réellement passionné par le chant, Éric Leblanc espère réussir à se tailler une place dans le paysage musical québécois grâce à une chanson qu’il considère comme étant la meilleure qu’il a écrite à ce jour.

Bien connu des amateurs de chasse grâce à sa participation à plusieurs films de l’Homme Panache, Éric Leblanc a toujours éprouvé une réelle passion pour le chant. Un intérêt si fort et grandissant qui l’amène à vouloir tenter sa chance plus sérieusement par la sortie éventuelle d’un prochain extrait radio «Ne m’en veux pas».

Ce désir de chanter a pris naissance chez Éric Leblanc vers l’âge de 10 ans. «Très jeune, j’ai chanté sur diverses scènes et j’ai participé à des concours à la fin des années 70. C’est à ces moments que j’ai fait mes premières armes. Quelques années plus tard, j’ai aussi chanté dans des bars. Toutes ces expériences sont venues forger l’artiste que je suis aujourd’hui. Même si je ne vis pas de ce métier, j’ai un réel besoin de chanter. Ça fait littéralement partie de moi. Je ne peux pas en faire abstraction», avance-t-il.

Un long processus entamé

Inspiré à ses débuts par des artistes tels que Mario Pelchat, l’interprète septilien a toujours souhaité réussir à se faire connaître d’un plus large public grâce à la musique. Un passe-temps qu’il exerce avec beaucoup de rigueur. «Il n’est pas tout de rêver de devenir chanteur. Mettre une chanson sur disque est en soi un long processus, constate-t-il. Dans la quarantaine, j’aimerais enfin pouvoir y laisser une trace, comme je l’ai fait dans les films de l’Homme Panache. Ce serait là la réalisation d’un rêve jeunesse.»

En contact avec plusieurs artistes, il demeure plus que jamais déterminé à aller de l’avant avec ce projet, même s’il est conscient que cela représente un travail colossal. «On me connaît surtout comme interprète. Je reconnais avoir été peu actif en musique au cours des dernières années. C’est récemment que m’est venue l’envie d’y consacrer davantage d’efforts. J’ai véritablement envie de passer à l’action. Les commentaires que je reçois des gens me donnent des ailes.»

Un exercice thérapeutique

Depuis un bon moment, il songe sérieusement  à soumettre aux radiodiffuseurs une chanson ayant pour titre «Ne m’en veux pas» qu’il a écrit en 1997 à la suite d’une séparation. «À ce moment-là, je vivais quelque chose d’assez intense. Ça m’a poussé à écrire, enchaîne-t-il. Plus récemment, je l’ai fait lire à plusieurs personnes que je côtoie dans l’industrie musicale et elles m’ont dit qu’il y avait là un gros potentiel. Je les sens très sincères.»

Même si cette pièce aborde un pan sombre de sa vie personnelle, il insiste sur le fait qu’elle n’aura rien de déprimante. «J’ai envie de la remettre au goût du jour. Je veux qu’elle soit accrocheuse. Je la travaille depuis longtemps. J’ai plusieurs chansons en banque, mais c’est celle que je considère comme la meilleure. J’attends une réponse d’une compagnie de disque qui représente des artistes connus. Je l’ai fait il y a plus d’un mois. Je sens qu’il y a de l’intérêt», lance-t-il.

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