Stéphane Fallu: Un humoriste aux multiples visages
Reconnu pour son personnage d’éternel heureux, Stéphane Fallu sait faire preuve de beaucoup de mordant en spectacle.
Parfois irrévérencieux, Stéphane Fallu se soucie d’éviter de tomber dans la vulgarité gratuite. Dans son deuxième one man show «Bon deuxième», qu’il s’apprête à présenter sur la Côte-Nord, il s’intéresse à la notion de performance qui peut parfois devenir une véritable obsession pour certaines personnes.
Occupé sur divers projets en parallèle, Stéphane Fallu a pris plusieurs années avant d’en venir à la présentation de son deuxième one man show. Un simple concours de circonstances. «J’ai fait beaucoup d’apparition à la télévision et dans les galas humoristiques. Je peux vous assurer que je n’ai pas chômé durant cette période. Je me sentais maintenant à nouveau prêt à être la tête d’affiche d’un spectacle», explique-t-il.
Un moment au cours duquel il a appris à mieux se connaître. «J’ai pris de l’expérience. Je trouvais important de prendre mon temps. Je voulais présenter un spectacle qui me ressemble, enchaîne-t-il. Je voulais m’assurer qu’il ait du rythme. C’est un show dans lequel je me surpasse à bien des niveaux. Je sors réellement de ma zone de confort.»
Un sujet bien d’actualité
Dès la création de ce deuxième one man show, le sujet de la performance s’est rapidement imposé à l’humoriste. «On vit dans une société où tout le monde veut être le meilleur. Quand je regarde autour de moi, je réalise que ce n’est vraiment pas le cas. On ne peut pas être bon dans tout, soulève-t-il. Je me considère comme un bon gars qui n’a pas l’esprit compétitif de plusieurs sportifs et ça me convient parfaitement.»
Plus que tout, il apprécie utiliser l’humour comme une arme qui suscite la réflexion. «J’aime ébranler les gens. Les confronter poliment avec certaines de leurs certitudes. Je ne m’attaque jamais directement à une personne. Je prends très souvent la part de l’indéfendable. Je constate que mon personnage d’éternel heureux me sert bien en spectacle. J’aborde les sujets à contre-courant. J’essaie d’apporter un nouvel éclairage», avance-t-il.
Des expériences enrichissantes
L’artiste multidisciplinaire fait également ses marques en télévision par l’animation de l’émission «Le refuge animal», dont il tourne présentement la deuxième saison. «Je ne porte plus le masque d’humoriste. C’est très près de ce que je suis dans la vraie vie, soutient-il. Ça permet au public de me découvrir sous un nouvel angle. C’est très humain. Ça explique sûrement pourquoi les gens apprécient autant cette émission.»
Des projets dans lequel il exprime très clairement son amour pour les animaux et son intérêt à les protéger. «Je ne suis en rien un expert en la matière. Je me considère comme M et Mme Tout-le-Monde. Je m’intéresse aux rouages. Je vais sur le terrain. Je ne dépeins pas une réalité qui est seulement belle. On va beaucoup plus loin dans cette deuxième saison. Les gens seront un peu plus ébranlés. On en apprendra un peu plus sur le métier de patrouilleur.»
Une expérience qui lui permet de côtoyer des gens qu’il qualifie d’inspirants à bien des niveaux. «Ces gens sont dévoués. On les sent réellement passionnés par ce qu’ils font. Ça peut parfois sembler simple, mais ça ne l’est pas. C’est de la vraie émotion. Je crois que la manière dont on traite les animaux reflète aussi bien comment on s’occupe des enfants et des aînés dans notre société», affirme-t-il.
Sur la Côte-Nord, l’humoriste offrira trois représentations de «Bon deuxième» soit le 14 novembre à la salle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles, le 15 novembre au Café-théâtre Graffiti de Port-Cartier et le 16 novembre au Centre des arts de Baie-Comeau. Il est à noter que les préparatifs sont déjà en cours pour la présentation d’un troisième one man show. Aucune date n’est avancée pour l’instant à ce sujet.
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