La sentence de Sébastien Bordage connue en février

Par Éditions Nordiques 27 octobre 2016
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Sébastien Bordage, accusé de deux agressions sexuelles et d’introductions par effraction survenues en 2014, présente un risque modéré de dangerosité, selon un psychologue entendu comme témoin à titre d’expert aujourd’hui au palais de justice de Sept-Îles. Il connaître sa sentence le 6 février.

Après avoir fait entendre quelques témoins, la Couronne et la défense ont proposé leur sentence à la juge Louise Gallant pour les gestes dont Sébastien Bordage a plaidé coupable. La Couronne propose une peine de prison de 7 à 8 ans, dont il faut soustraire 2 ans et 10 jours, puisque Bordage est en détention préventive depuis juin 2015, pour une peine effective de 5 à 6 ans.

La Couronne a insisté sur le caractère exceptionnel de la cause, soit que les agressions ont été commises par une personne inconnue des victimes dans des résidences où les parents étaient présents au moment des faits. «Ça prend de l’audace pour rentrer dans les résidences en présence des parents», a mentionné l’avocat de la Couronne.

La poursuite a aussi plaidé que Bordage avait des antécédents judiciaires d’introduction par effraction. Il n’a cependant aucun antécédent de crime sexuel. L’avocat a relevé que l’accusé admet facilement qu’il a un problème d’alcool, mais il a émis un doute sur le fait qu’il réalise ou non qu’il a un problème de délinquance sexuelle.

De son côté, la défense plaide pour une peine de 3 à 4 ans de prison, réduit à entre 12 et 24 mois moins un jour en prenant en compte le temps que Bordage a été détenu le temps de connaître sa peine. L’avocat de la défense a plaidé qu’une agression commise par un étranger est moins grave qu’une agression par un membre de l’entourage, par exemple un père ou un oncle. La défense a aussi relevé que des peines plus légères que celle proposée par la Couronne avaient été accordées à des accusés ayant commis des gestes plus graves.

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