Salle Jean-Marc-Dion: La culture innue à l’honneur l’instant d’une soirée

Par Éditions Nordiques 13 octobre 2016
Temps de lecture :

La participation de danseurs traditionnels à différents moments de ce spectacle a apporté une couleur particulière à cet événement qui a su plaire aux spectateurs.

En marge de son colloque sur la langue, la culture et l’éducation, l’Institut Tshakapesh a présenté un spectacle mettant en vedette des artistes multidisciplinaires provenant des huit communautés qu’elle représente, hier, à la Salle Jean-Marc-Dion. Plus de 600 personnes ont répondu à l’invitation.

En tant que directeur artistique de ce spectacle, Kim Fontaine a eu beaucoup de plaisir à relever ce défi qui lui a été lancé par l’équipe de l’Institut Tshakapesh. «On me connaît à titre de coordonnateur pour le Festival Innu Nikamu. On m’a approché pour jumeler tout ce beau monde ensemble. Tout s’est fait de manière harmonieuse. On est près d’une quarantaine d’artistes multidisciplinaires à être montés sur scène ce soir-là», précise-t-il.

Ouvert à tous, cet événement se voulait avant tout un moment de partage entre les membres des huit communautés, soit Essipit, Pessamit, Uashat mak Mani-Utenam, Matimekush/Lac-John, Ekuanitshit, Nutashkuan, Unamen Shipu et Pakuashipi. «On avait avec nous des artistes qui provenaient de chacune de ces communautés. Le chant et la danse étaient à l’honneur au cours de cette soirée. Avec le pow-wow, on s’immisce dans la culture d’autres nations, soient les Atikameks et les Cris, explique-t-il. C’est un très intéressant emprunt qui arrive à susciter de l’intérêt envers notre culture.»

Une véritable réussite

Une première expérience artistique que l’équipe de l’Institut Tshakapesh considère concluante et qui cadre parfaitement avec sa mission. «Notre objectif était de réunir des membres artistes des huit communautés. C’est avec l’apport de Kim Fontaine que l’on a pu faire de cette soirée un succès. Toutes nos démarches se sont faites dans ce sens. Sans aucune hésitation, on peut dire que c’est mission accomplie», a affirmé sa directrice des ressources humaines, Joëlle Gagné, qui s’est impliquée dans l’organisation de ce spectacle.

Partager cet article