Bruno Imbeault: Un solide attachement à l’Arc-en-son

Par Éditions Nordiques 2 octobre 2016
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Violoniste au sein de l’Arc-en-son, Bruno Imbeault éprouve un réel plaisir à côtoyer ses pairs au sein de cet orchestre à cordes de Sept-Îles. Une expérience formatrice qu’il n’hésite pas à recommander à quiconque souhaitant joindre ses rangs au cours de la présente saison qui vient à peine de débuter.

En tant que membre de cet orchestre à cordes, Bruno Imbeault considère très enrichissant d’avoir à évoluer au côté d’autres musiciens. «C’est justement le fait d’être en groupe qui m’apporte le plus. Je crois qu’il n’y a rien de plus beau dans un groupe que de se fondre dans un ensemble. On a tous un rôle important. Seul, on n’est rien. C’est ensemble que l’on forme un tout», avance-t-il.

En raison de son horaire professionnel fort chargé, le pneumologue admet ne pas avoir autant de temps qu’il le voudrait à consacrer à la pratique de cet instrument de musique auquel il s’est intéressé tardivement. «Pour moi, la musique, c’est comme l’exercice. Il faut en faire tous les jours. C’est ce qui fait en sorte qu’on s’améliore. Quand on veut conjuguer vie familiale, travail et sport, ça devient parfois problématique.»

Plus que tout, il apprécie la rigueur qu’exige l’apprentissage d’un instrument de musique. «C’est ce que la musique m’a le plus apporté. On pense à tort que les artistes sont des bohémiens et des fêtards. Il est vrai qu’ils ne sont pas soumis au même horaire que les gens en général. Ce qui est malheureux, c’est cette méconnaissance du public vis-à-vis l’effort que doivent fournir les musiciens pour maîtriser un instrument.»

Un répertoire varié

Souvent associé à la musique classique, l’Arc-en-son joue aussi très souvent dans un répertoire plus populaire. Ses musiciens ayant eu, entre autres, à interpréter des classiques du septième art. «Le rôle du chef d’orchestre (Serge Bélanger) est de trouver des pièces plus accrocheuses. Un rôle qu’il relève à merveille, insiste-t-il. Je ne crois pas que la musique classique ait en soi un côté élitiste. Toute musique est belle à entendre et à regarder. Elle a un côté accroche-cœur.»

Chaque semaine, les musiciens de l’orchestre à cordes de Sept-Îles se réunissent dans les locaux de l’École de musique de Sept-Îles, tous les mercredis soir, pour perfectionner le répertoire qui sera mis en valeur lors de son concert de fin d’année. Ils accordent une très grande importance à la démocratisation de cette musique. «Tous les musiciens y sont les bienvenues. Malheureusement, on est en manque criant de relève. Je les invite à vivre cette expérience incroyable. Selon moi, le plus bel endroit pour écouter de la musique est d’être sur scène», lance-t-il.

 

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