Les Royal Pickles: Le sens de la fête

Par Éditions Nordiques 12 août 2016
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À l’image de son répertoire musical, la formation Les Royal Pickles s’engage à offrir une prestation énergique lors de son passage sur la Côte-Nord. On voit ici l’un de ses membres, Christian Leclerc.

De passage dans la région pour offrir un spectacle le 12 août au Bar Le Diamant de Sept-Îles et le lendemain au bar Le Blues de Baie-Comeau, la formation Les Royal Pickles compte parmi ses membres le Septilien Christian Leclerc à titre de tubiste. Un instrument avec lequel il joue et excelle depuis plus de vingt ans. Un choix assez singulier qui lui permet de se démarquer des autres musiciens.  

Christian Leclerc s’est intéressé à un très jeune âge à la musique. «J’ai commencé avec l’harmonie à Sept-Îles. Au départ, je faisais les percussions et le tuba. À l’université, j’ai délaissé les percussions. Pour moi, cet instrument est à la base de tout ce qui soutient la structure musicale, explique-t-il. Il me permet d’apprécier davantage la base mélodique. Comme je joue un peu moins que les autres, j’ai aussi un certain rôle de spectateur qui me plaît bien.»

Référé par un des membres de Royal Pickles, le Septilien s’est joint à la formation en novembre 2014. «J’avais déjà joué avec lui sur scène. Il m’a proposé et j’ai accepté de me joindre à eux. Notre musique est à la saveur de la Nouvelle-Orléans. C’est fortement inspiré par la musique des années 1910 à 1930, précise-t-il On essaie de reproduire l’ambiance de ces groupes. C’est acoustique. Même nos chansons originales sont de ce style. On en a certaines en français.»

Une visibilité en or

Le groupe s’est fait remarquer d’un plus large public à la suite de sa participation à l’émission «Faites comme chez vous», diffusée sur les ondes de TVA à l’automne 2015. «C’était pour moi une période plutôt morte. J’ai soumis notre candidature et on a été choisi. Ça a été une très belle expérience à tous les niveaux. Son animatrice (Marie-Pier Morin) a été très sympathique et elle a fait de l’excellent travail. Il est dommage que cette émission n’ait pas été renouvelée pour une deuxième saison», déplore-t-il.

Comme la plupart des musiciens, il s’attriste du manque d’opportunités à la télévision. Il déplore le fait que Belle et Bum, diffusée à Télé-Québec, soit aujourd’hui la seule émission avec musiciens sur une chaîne télé généraliste. Selon M. Leclerc, une telle situation représente la perte de plusieurs bons emplois pour lui et ses pairs. Il ajoute que ça dévalorise grandement ce métier qu’il exerce avec passion.

Un univers dansant

Lors de ses prestations, les Royal Pickles se donnent pour mission de remémorer la musique avec un vrai groupe aux gens afin de leur en faire comprendre sa valeur. «On veut remettre la vraie musique sur le radar. Le swing connaît un regain d’intérêt. Ça nous aide beaucoup. Jusqu’à maintenant, on a une réponse très positive des gens. Ils apprécient notre son. Si les gens veulent entendre de la bonne musique et se faire aller les pieds, je les invite à se joindre à nous», lance-t-il.

En fin de tournée, la formation se prépare à entreprendre, cet automne, une résidence de création pour travailler à l’écriture et à la composition des chansons qui composeront son nouvel album qu’elle entend lancer au cours de 2017.  

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