Après avoir conquis les spectateurs lors de sa plus récente participation au Festival en chanson de Tadoussac, Cherry Chérie effectue un retour dans la région pour se produire sur la scène Loto-Québec au Vieux-Quai en Fête, jeudi à 19h30. À l’image de son répertoire musical, la formation québécoise s’engage à offrir une prestation énergique.
«La réception des gens à Tadoussac a été incroyable. On a joué trois soirs au Café du Fjord. Il y avait de plus en plus de gens à chaque fois. Le dernier soir, ça débordait. Le lendemain, on a fait le show de clôture à l’église. On a effectivement senti qu’on avait réussi à rejoindre beaucoup de gens. On ressort grandi de cette expérience. Ça nous a donné un beau «boost» de confiance supplémentaire», avance l’un de ses membres, Paolo Philpot.
Un style musical qui se transpose à merveille dans le contexte d’un festival. «C’est festif, entraînant. Le style que l’on fait «rétro trash bonbon». Ça s’inspire du rock n’ roll dans années 50 et 60. Ça plait à tous les publics. Pour les plus vieux, ça remémore de très bons souvenirs d’une certaine époque, soulève-t-il. On y retrouve une énergie dansante qui plaît aussi aux jeunes qui découvrent ce style pour la plupart.»
Une suite logique au parcours musical de ce groupe qui interprétait à ses débuts des chansons issues de cette époque. «Quand on s’est mis à écrire nos chansons, on s’est décidé de le faire en français. On s’est inspiré des artistes qui nous ont influencés. On voulait ratisser plus large que le rockabilly, tient-il à préciser. On cherchait à se démarquer du lot. Lorsqu’on nous voit en spectacle, je peux vous assurer qu’il est difficile de rester immobile.»
Une première trace
Son premier album «J’entends la bête», lancé en 2015, représentant une étape importante dans la jeune histoire de ce groupe qui s’est formé en 2013. «Dès nos débuts, on voulait relever le défi de faire bouger les gens sur nos chansons. On peut dire que c’est réussi. La réception est excellente jusqu’à maintenant, a constaté le guitariste de Cherry Chérie. On peut difficilement demander mieux. Comme on est qu’en début de parcours, le meilleur reste encore à venir. À tout le moins, on l’espère.»
Ne figurant pas sur ce disque, le plus récent extrait radio, Marie-Ève, découle d’une campagne de socio-financement menée par le groupe pour en arriver à concrétiser ce projet. «Le chum d’une fan de la première heure nous a demandé d’écrire une chanson pour sa blonde qui porte ce prénom, explique-t-il. On l’a écrite dans la Baie-des-Chaleurs à l’été 2015. Ce sont deux danseurs de swing qui viennent souvent nous voir à nos shows. On a eu la chance d’en savoir beaucoup sur eux.»
Un réel engouement
Peu visible dans les médias de masse, la formation a réussi à obtenir une bonne couverture journalistique à la suite de la sortie de ce premier opus. «On sent une certaine ouverture de la part des radiodiffuseurs. Les offres de spectacles se font aussi plus nombreuses cet été. Pour nous, c’est un très bon signe. Ça démontre qu’on arrive très bien tirer à notre épingle du jeu en spectacle. Ça contribue à la viabilité de ce projet artistique», lance-t-il.
Même si le nom du groupe demeure encore relativement méconnu du grand public, l’un de ses trois guitaristes croit fermement que la situation tend à changer par sa participation à divers festival. «En festival, les gens n’ont pas à payer un surplus pour venir nous voir en spectacle. C’est un bel avantage en soi, renchérit-il. On arrive à se faire découvrir par un nouveau public. Je peux vous assurer qu’une fois qu’on les a devant nous, on arrive facilement à capter leur attention et à susciter de l’intérêt.»
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