Manon Jean: Les bienfaits du massage pour enfants

Par Éditions Nordiques 21 mai 2016
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Fondatrice de l’Arbre en cœur, Manon Jean est l’auteure de Mathéo et le massage caméléon. Ce troisième livre publié par l’auteure portcartoise se veut une suite logique à ses ouvrages précédents sur la notion de météo intérieure. Un sujet qu’elle approfondit, cette fois-ci, par le biais de différentes techniques de massage qu’elle recommande aux enfants pour en arriver à se libérer sainement d’émotions négatives.

D’entrée de jeu, Manon Jean indique que les gens éprouvent une certaine réticence au toucher, peu importe la forme qu’il revêt. «On se met trop de barrières face au toucher. C’est le premier sens qu’on a développé avant même la naissance. C’est le premier sens qui nous a rassurés quand on était en crise. Le câlin qui nous a fait du bien. Il finit par être laissé de côté. On devient plus autonome. Selon moi, on peut souffrir de l’absence de toucher», avance-t-elle.

Dans Mathéo et le massage caméléon, l’auteure propose des techniques de massage faciles à utiliser pour les enfants. «Je voulais amener le massage en milieu scolaire. Je voulais qu’ils le développent sur eux-mêmes. Sans toucher, je crois qu’il n’y a pas de relations avec soi, enchaîne-t-elle. Encore moins avec les autres. Je veux que l’enfant s’habitue aux situations désagréables, qu’ils composent mieux avec le stress et ses peurs. Il prend confiance en lui. Ça l’aide à affronter les difficultés de la vie.»

Une approche créative

Parfois timides, les jeunes se laissent facilement prendre au jeu et éprouvent un réel plaisir à appliquer ces différentes techniques de massage en classe et même ailleurs. «Rapidement, ils constatent qu’ils en arrivent à se libérer de leurs peurs. «Ce qui est beau, c’est qu’on donne ici du pouvoir à l’enfant, enchaîne-t-elle. Un enfant qui n’est pas en mesure de ressentir ces émotions. Ce qu’il développera, c’est de la fuite. Ça amènera une insatisfaction tellement grande.»

Conférencière à ses heures, elle admet retirer beaucoup de ses rencontres aux jeunes. «Je puise ma créativité de mes nombreux échanges avec eux. C’est très stimulant. Ils sont très réceptifs. Cette créativité me permet d’entrer en contact avec eux beaucoup plus facilement. Je suis convaincue que les enfants ont besoin de retrouver ce sens du toucher. Pour être en mesure d’être bien avec les autres, je crois qu’on doit l’être aussi avec soi-même.», lance-t-elle.

Le programme De l’arbre en cœur a pour mandat d’offrir aux enfants des outils de gestion du stress afin de grandir, de se découvrir et de s’épanouir. Il prend la forme d’ateliers de mieux-être et de connaissance de soi dans les écoles primaires. Il vise à contribuer à un certain éveil chez les jeunes et au développement d’une meilleure confiance et d’une plus grande estime de soi. Il est possible d’obtenir plus d’informations à ce sujet au www.arbreencoeur.com.

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