Présidente d’honneur de la 32e édition du Salon du livre de la Côte-Nord, Marie Laberge a récemment célébré ses 40 ans de carrière en lançant un roman et un essai. Une auteure éprouvant un réel plaisir à aller à la rencontre des visiteurs. Un agréable contraste au travail d’écriture d’un ouvrage littéraire qui s’effectue en solitaire. Un élément avec lequel elle compose très bien.
Femme de théâtre à ses débuts, Marie Laberge était loin de se douter qu’elle réussirait à atteindre une telle notoriété dans le milieu littéraire au Québec. «Je n’ai jamais pensé à la renommée. Ça n’a jamais été l’une de mes considérations. La littérature a réellement fait de moi quelqu’un de connu, souligne-t-elle. Ce sont les univers que j’ai créés qui ont plu aux gens. C’est un véritable cadeau. »
Le besoin d’écrire étant pour cette romancière un processus libérateur. «C’est dans ma peau. Ça fait partie de moi. Je me suis mise à écrire spontanément. À l’âge de 11 ans, je me souviens avoir écrit une histoire, confie-t-elle. L’écriture est une urgence personnelle. Ça ne se négocie pas. Je suis incapable d’écrire un livre sur commande, peu importe le cachet que l’on m’offre.»
Récemment, l’auteure s’est aventurée dans l’essai avec «13 verbes pour vivre intensément». Un style littéraire qu’elle explorait pour la première fois. Un exercice différent qui lui a procuré tout autant de plaisir. «J’y pensais depuis longtemps. J’ai voulu m’offrir ce cadeau. J’avais envie de sortir de ma zone de confort. Il y a un aspect plus privé dans ce livre. Je me dévoile un peu plus», soutient-elle.
Des expériences enrichissantes
Choyée de la confiance manifestée en son endroit par le comité organisateur du Salon du livre de la Côte-Nord, Marie Laberge voit cette présidence d’honneur comme une belle marque de reconnaissance à son endroit. «J’aime ce type d’événement, car j’y fais des rencontres. L’être humain me nourrit profondément, avance-t-elle. Il y a une réelle communication entre l’auteure et ses lecteurs. Ça, je l’apprécie. Quand j’écoute les gens, je le fais surtout avec mon cœur.»
Un événement qu’elle apprécie pour sa dimension humaine. «On vit ici la même expérience qu’un salon à l’étranger. On forme un groupe avec les autres auteurs. La cohésion entre nous est plus grande. C’est une dynamique que j’aime bien. On a aussi plus de temps pour échanger avec les visiteurs et surtout les bénévoles qui font un travail remarquable. Ce sont des gens très agréables à côtoyer», affirme-t-elle.
Pour les années à venir, Marie Laberge espère rester en santé pour en arriver à réaliser d’autres projets littéraires. «Je me souhaite d’être tout aussi vivante et passionnée par ce métier. Mon humeur ne change pas beaucoup. Je suis constamment enthousiaste, enchaîne-t-elle. Une chose est certaine, j’aimerais bien garder toute ma tête le plus longtemps possible.»
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