Groupe Rémabec souhaite être «le low cost du marché»

Par Éditions Nordiques 4 avril 2016
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Le président et chef des opérations du Groupe Rémabec, Réjean Paré.

Le Groupe Rémabec n’a pas seulement ses projets d’usine de biocarburant et de granules de bois à Port-Cartier. L’entreprise compte aussi moderniser son usine, afin de réduire ses coûts. «On veut être les low cost du marché», a mentionné le président et chef des opérations du Groupe Rémabec, Réjean Paré.

Le président de l’entreprise forestière était présent à Port-Cartier lors du passage du ministre responsable de la Stratégie maritime, Jean D’Amour, jeudi. La réfection du quai municipal est nécessaire pour la suite des choses chez Rémabec. «Si on a un quai, c’est plus facile d’investir. C’est un peu le moteur qui va starter (nos projets)», a imagé M. Paré.

Pour rester compétitive dans le marché forestier, l’entreprise doit «trouver des technologies» pour réduire ses coûts et réutiliser les résidus forestiers. Sur une bille de bois, seulement la moitié sert au sciage. «On négocie présentement avec nos employés. On va présenter dans quelques mois un projet global pour une nouvelle technologie de sciage. Pour ça, on veut une paix sociale», a indiqué Réjean Paré.

Pour ce qui est du projet d’usine de biocarburant, celui-ci est «assez avancé» et même dans «sa phase finale». «Ça s’en vient à grands pas, on devrait annoncer ça sous peu», a mentionné M. Paré. Un débarcadère sur le quai municipal permettrait de transborder le contenu des camions directement aux bateaux et de transporter de gros volume sur la mer, ce qui réduirait les coûts comparativement au transport par camion. Réjean Paré ajoute que le marché du biocarburant se trouve «souvent à l’extérieur du Québec».

L’entrepreneur voit d’un bon œil l’intention du gouvernement d’investir dans certains quais. «On sent que le gouvernement s’implique. Ça va prendre une aide du gouvernement. On a pris un sérieux retard dans l’économie dans notre domaine. Je pense que l’implication du gouvernement va être nécessaire», a expliqué Réjean Paré.

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