L’auteur de théâtre Georges Feydeau a eu une vie mouvementée, digne de ses propres vaudevilles. Il terminera même sa vie dans une maison de santé, pour des troubles d’ordre psychique. Gabriel Sabourin s’en est inspiré pour écrire la pièce Le prince des jouisseurs.
Par Maëlle Besnard
Paris, 1919. Si Georges Feydeau est doué pour faire rire les autres, sa situation a tout d’une tragédie. Hanté par la maladie, sujet à des hallucinations, il doit absolument terminer une pièce qu’il a déjà promise au directeur d’un théâtre. Voilà la trame de la pièce Le prince des jouisseurs.
Fasciné par ce dramaturge bien connu du 18e siècle, l’auteur et comédien Gabriel Sabourin a décidé de lui rendre hommage en dépeignant sa vie, tout en conservant l’esprit des vaudevilles, ces comédies dont Georges Feydeau a fait sa spécialité.
Il faut dire que l’homme était un peu fantasque. Selon les rumeurs, il aurait été aussi cocu que les personnages de ces œuvres et a prétendu être le fils illégitime de Napoléon III. Son talent, cependant, traverse les époques.
«Aucun homme, jamais, ne fut plus favorisé que lui par le Destin. Il avait, dans son jeu, tous les atouts : la beauté, la distinction, le charme, le goût, le talent, la fortune et l’esprit. Puis, le Destin voulant parachever son œuvre, il eut ce pouvoir prodigieux de faire rire», a dit de lui son grand ami, le dramaturge Sacha Guitry.
Précisons que Gabriel Sabourin en est à troisième pièce en tant qu’auteur. La mise en scène est réalisée par Normand Chouinard.
Le Prince des jouisseurs sera présenté ce mercredi à 20h à la Salle Jean-Marc-Dion.
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