Mine Arnaud obtient le feu vert de la ministre fédérale de l’environnement

Par Éditions Nordiques 23 février 2016
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La ministre fédérale de l’Environnement, Catherine McKenna, a annoncé aujourd’hui que le projet Mine Arnaud «n’est pas susceptible d’entraîner des effets environnementaux négatifs importants», selon un communiqué de l’Agence canadienne d’évaluation environnementale.

C’est dans ses mêmes mots que l’Agence canadienne concluait son rapport d’étude approfondie sur le projet minier en juillet. La ministre accepte donc les conclusions de l’Agence «compte tenu de la mise en œuvre des mesures d’atténuation» détaillées dans le rapport.

Dans ce rapport, l’Agence recommandait que le promoteur mette en œuvre un programme de suivi et en partage les résultats avec les autorités fédérales et le comité de consultation et de suivi. À la suite de dépôt du rapport en juillet, une période de consultation publique s’était amorcée pour recueillir les commentaires sur les conclusions du document. Au terme de la consultation, la ministre de l’Environnement d’alors, Leona Aglukkaq, devait rendre une décision. Catherine McKenna a été nommée à ce ministère après les élections fédérales d’octobre dernier.

Afin de rendre sa décision, la ministre McKenna a examiné le rapport d’étude approfondie et les commentaires reçus du public et des groupes autochtones. Le projet a été transmis à Pêches et Océans Canada et l’Office des transports que «les mesures appropriées soient prises». La ministre demande aux autorités responsables de «s’assurer» que les mesures d’atténuation soient mises en œuvre et de «veiller à l’application du programme de suivi».

Investissement Québec a conclu des ententes de non-divulgation (non disclosure agreement) avec deux groupes d’investisseurs étrangers pour leur donner accès aux détails du projet de Mine Arnaud. Le bras économique du gouvernement cherche activement des bailleurs de fonds pour démarrer le projet évalué à 850 millions $, depuis que son seul partenaire Yara International ASA a annoncé en octobre, qu’il ne voulait plus investir. La décision de la Norvégienne a d’ailleurs contraint l’État à suspendre le lancement des travaux d’ingénierie.

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