Le processus judiciaire au cœur de l’affaire «François Gariépy-Paramanic international» vient de prendre fin. Mercredi dernier, l’ancien homme d’affaires de Baie-Comeau, aujourd’hui installé au Témiscamingue, a plaidé coupable à une accusation de vol et a reçu une absolution inconditionnelle du juge Michel Dionne.
Par Charlotte Paquet
Les faits remontent à 2012. François Gariépy, alors propriétaire de Biosphère télévision, dérobe 13 784 $ dans les coffres de l’organisme qu’il dirige. Sous le coup de problèmes dans sa vie personnelle, il prend l’argent et s’enfuit dans l’Ouest canadien. À son retour, il rembourse tout.
Les avocats de la Couronne et de la défense suggéraient une absolution conditionnelle assortie d’une probation d’une durée de 18 mois et de 248 heures de travaux communautaires à accomplir. Le juge Michel Dionne en a décidé autrement.
Le magistrat a notamment expliqué sa décision par l’importante médiatisation de l’affaire. Selon la procureure de la Couronne, Me Annick Boivin, la détresse psychologique dans laquelle était l’individu au moment des événements, sa reprise en main rapide à son retour et le fait qu’il ait un emploi ont sûrement été pris en considération par le juge Dionne.
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