Le fédéral doit investir dans les infrastructures du Plan Nord, selon Gilles Duceppe

Par Éditions Nordiques 17 octobre 2015
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Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a déjeuné à Sept-Îles en cette fin de campagne avec des militants souverainistes et plusieurs membres du Syndicat des Métallos pour appuyer sa candidate dans Manicouagan, Marilène Gill. S’il n’a pas voulu se mouiller au sujet de Mine Arnaud, Duceppe s’est dit «entièrement d’accord» pour que le fédéral investisse dans les infrastructures du Plan Nord.

Le chef du Bloc québécois a affirmé que sa formation «est plus près de la balance du pouvoir que jamais». Devant les journalistes, Gilles Duceppe a réservé une attaque au NPD en mentionnant qu’il connaissait le nom de sa candidate dans le comté. Il faisait référence à des résidents de la Haute-Côte-Nord qui ont reçu des appels robotisés de ce parti les encourageants à voter pour Jonathan Tremblay, candidat du comté voisin.

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Gilles Duceppe est venu à Sept-Îles appuyer sa candidate dans Manicouagan, Marilène Gill.

Invité à commenter sa position sur Mine Arnaud, M. Duceppe a mentionné que «ça relève essentiellement de Québec et d’un BAPE avec Québec». «Moi, je ne suis pas pour reprocher au fédéral de leur dire de ne pas intervenir dans les compétences du Québec. C’est au Québec de juger», a-t-il poursuivi. On apprenait cette semaine, que Yara International ne voulait pas réinvestir dans le projet à court terme.

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard a demandé durant la campagne fédérale qu’Ottawa investisse dans le Plan Nord. «Ça prend des infrastructures. Ça, je suis entièrement d’accord. On a répondu d’ailleurs à M. Couillard et on propose 10 milliards par année en infrastructures», a affirmé le chef bloquiste. «Il faut également développer des discussions de nation à nation avec les Premières nations», a-t-il ajouté.

Gilles Duceppe se rendait ensuite en Gaspésie pour poursuivre le dernier droit de sa campagne.

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