Sens unique sur Arnaud: Trop coûteux selon Denis Miousse

Par Éditions Nordiques 14 octobre 2015
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Même s’il est pour l’aménagement d’un sens unique sur l’avenue Arnaud, le conseiller Denis Miousse questionne les coûts actuels et à venir des travaux nécessaires à cette conversion. Selon lui, 570 000$ devront être déboursé, à terme, par la Ville pour ce projet.

Denis Miousse a remis en question les montants requis pour l’aménagement d’un sens unique sur la rue Arnaud, mardi lors de la séance du conseil de ville, dans un contexte économique difficile. Il y a deux semaines, le conseil a octroyé le contrat d’appel d’offres pour la première phase des travaux sur Arnaud à Équipement Lalancette pour un montant d’environ 50 000$. C’est «47% plus élevé que l’évaluation technique municipale» qui situait le coût des travaux à environ 30 000$, a mentionné M. Miousse.

Selon le conseiller, des travaux estimé à 123 500$ sont prévus l’an prochain pour la prochaine phase des travaux, dont environ 35 000$ en aménagement paysager. «Et ça n’inclut pas le salaire des employés de la Ville affecté à ces travaux», a-t-il continué. Les travaux d’aménagement d’un stationnement dans le secteur sont estimés à 176 000$. L’ajout de ce stationnement est cependant sur la glace en ce moment. En tout, c’est un montant d’environ 570 000$ que la Ville aurait à investir dans l’aménagement de ce sens unique, explique Denis Miousse.

«Je trouve ça pas mal dispendieux pour l’aménagement d’un sens unique. On dit que small is beautiful. Avons-nous besoin d’un sens unique aussi dispendieux?», s’est questionné le conseiller.

De son côté, le maire Réjean Porlier a expliqué que le conseil allait y aller «par étape» dans ce projet et que les 02h33v09_DenisNiousse_SensUnique_Arnaud_2montants nécessaires à chaque phase allaient devoir être approuvés par les élus. Il a plus tard affirmé qu’il souhaitait développer une qualité de vie à Sept-Îles et que ce ne soit pas «uniquement une ville de travailleur». Et cela passe par un bas de la ville attrayant, selon le maire. «Avoir été irresponsable cette année, on aurait décidé d’y aller avec le projet de 500 000$», a-il-ajouté.

Le conseiller Michel Bellavance s’est porté à la défense du maire en mentionnant que ce qu’il «y a de beau à Sept-Îles, il y a nous, les citoyens, mais il y a aussi le bord de mer. C’est cette vision-là qu’on a». Il a aussi justifié les montants nécessaires en mentionnant «qu’on n’est pas pour avoir des pancartes en carton».


 

(Photo : Archives – Le Nord-Côtier)

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