Arrêt de production prolongé pour Arbec
Les activités de sciage de la scierie d’Arbec à Port-Cartier sont suspendues jusqu’au 1er novembre. Un arrêt de deux semaines avait déjà été annoncé cet été pour refaire l’inventaire en bois, mais il a été prolongé de deux autres semaines en raison de la difficulté de trouver de la machinerie forestière pour reprendre les opérations de coupe en forêt.
Un arrêt de production, qui a débuté le 5 octobre, était déjà prévu par le Groupe Rémabec, propriétaire de la scierie de Port-Cartier. «On avait déjà annoncé aux employés il y a quelque temps, qu’on allait devoir arrêter début octobre pour une période de deux semaines», a mentionné le porte-parole de Rémabec, Pierre-Olivier Lussier, en entrevue mardi à l’émission radiophonique Côte-Nord Attitude.
Cet arrêt était nécessaire pour refaire les inventaires en raison de l’arrêt des opérations de coupe en forêt de cet été durant les négociations entre les industriels et le gouvernement sur le coût de la fibre. «Les raisons étaient, de un, de pouvoir reconstruire des inventaires pour la scierie […] Il y avait également certains travaux de mise aux normes, d’hivernisation et d’amélioration qu’on devait faire au niveau des installations à la scierie de Port-Cartier», a expliqué M. Lussier. Malgré l’arrêt de la production, une quarantaine de travailleurs s’affairent sur ses travaux de mise aux normes.
Moins de machinerie en forêt
L’entreprise a cependant décidé de prolonger l’arrêt de production jusqu’au 1er novembre. «En raison d’opérations en forêt qui sont un peu moins rapides que ce qu’on avait anticipé, finalement le secteur sciage de notre usine devra être arrêté non pas pendant deux semaines, mais pendant quatre semaines», a poursuivi Rémabec.
«Une certaine rareté au niveau de la machinerie forestière» est à l’origine de cette prolongation. «Donc, lorsqu’est revenu le temps reprendre les opérations en forêt, on s’était planifié sur une cadence d’opération déterminée et finalement ç’a été un peu plus difficile qu’anticipé de trouver le nombre de machineries forestières nécessaires pour avoir des opérations au rythme qu’on le désirait», a affirmé Pierre-Olivier Lussier.
Rémabec explique qu’on «a toujours besoin de faire des arrêts dans une usine de sciage pour pouvoir faire les réparations nécessaires, de l’amélioration continue et, en plus avec l’hiver qui arrive, on doit faire des opérations d’hivernisation».
(Photo : Le Nord-Côtier)
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