FerroQuébec franchit une nouvelle étape

Par Fanny Lévesque 30 septembre 2015
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FerroQuébec ne sera pas soumis à l’examen du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE) pour la construction de son usine de silicium à Port-Cartier, un projet de 400 millions $. 

Le ministère de l’Environnement a confirmé l’information mardi, à la Ville de Port-Cartier et aux acteurs économiques de la municipalité. Une seule demande pour la tenue d’une audience publique avait été acheminée au BAPE, mais celle-ci a été retirée par la suite, selon un porte-parole du ministère.

Pour l’heure, Québec confirme que l’évaluation environnementale du projet se poursuit, sans vouloir s’avancer sur la date possible de l’émission d’un certificat d’autorisation. À Port-Cartier, mairesse et le milieu économique sont confiants qu’il s’agit d’une question de semaines avant que le gouvernement donne le feu vert.

«On est très très soulagé, a réagi Violaine Doyle. Ce projet-là reçoit un support très fort de la population (…) Il faut que ça démarre le plus rapidement possible», a-t-elle ajouté, rappelant le contexte économique défavorable qui sévit actuellement sur la Côte-Nord.

Début des travaux ce printemps

Sans examen du BAPE, FerroQuébec envisage le démarrage des travaux de construction dès le printemps, avec environ six mois de retard sur l’échéancier initial.

«Le fait de ne pas aller en audiences publiques nous permet de gagner un peu de temps, mais on ne voit pas ça comme un gain de temps, a expliqué le chef de la direction, Benjamin Crespy. On se réjouit parce que ça confirme que notre projet est bien accepté et que les efforts investis portent ses fruits», a-t-il nuancé.

Il y a deux semaines, les intervenants socio-économiques et la mairesse de Port-Cartier profitaient de la visite à Sept-Îles des ministres Robert Poëti et Jean D’Amour pour réclamer que le Conseil des ministres adopte rapidement le décret d’autorisation environnementale au projet, qui fait largement consensus dans la région.

FerroQuébec mire débuter sa production «au plus tôt» en 2017. L’implantation de l’usine de silicium créera 300 emplois à Port-Cartier et tout autant durant la phase de construction.


Philippe Couillard s’était déplacé à Port-Cartier en juin 2014 pour annoncer que FerroAtlantica avait retenu la municipalité pour y construire une usine de silicium.

(Photo: Archives – Le Nord-Côtier)

 

 

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