Crise forestière 700 emplois en jeu à Port-Cartier

Par Éditions Nordiques 12 août 2015
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Alors que la date butoir du 15 août entre les industriels du bois de la Côte-Nord et le gouvernement approche, le ministre de la Côte-Nord, Pierre Arcand, a voulu se faire rassurant. De son côté, la mairesse de Port-Cartier, Violaine Doyle, est confiante qu’une entente intervienne. Celle-ci estime que 700 emplois sont en jeu dans sa ville si on tient compte de toute la filière forestière et des projets à venir.

Produits forestiers Arbec a envoyé un avis de licenciement collectif à ses 160 employés de l’usine de sciage de Port-Cartier dans l’éventualité que les industriels et le gouvernement ne parviennent pas à une entente. La mairesse Violaine Doyle trouve la situation inquiétante, mais est confiant que les parties en arrivent à un accord.

«C’est 160 emplois en usine. C’est 160 emplois en forêt. C’est surtout des projets de troisième transformation qui ne se réaliseront pas. C’est inquiétant, mais on sait que l’industrie et le gouvernement se parlent», a mentionné Mme Doyle. Celle-ci a sensibilisé le ministre de la région, Pierre Arcand, lors de son passage à Port-Cartier le 27 juillet.

«On croit que ce qui est difficile, c’est de faire une démonstration très claire de la situation particulière de l’industrie forestière sur la Côte-Nord. Les gens qui prennent les décisions n’ont pas vu la forêt», a expliqué Mme Doyle. Si l’industrie forestière «a souvent été malmenée» à Port-Cartier, pour la première fois «on a un industriel (Rémabec) qui connaît la forêt à fond», a estimé la mairesse, parlant d’un «projet d’industrie intégré».

C’est que l’usine de Rémabec fournira des copeaux de bois à la future usine de FerroQuébec. Des projets d’usine de cogénération, de granules de bois et de biocarburant sont aussi dans l’air. «C’est presque 700 emplois qui sont en jeu lorsqu’on parle de la filière forestière», a affirmé Violaine Doyle.
«Nous comprenons qu’il y a des enjeux extrêmement importants, mais nous faisons tout ce qui est humainement possible pour trouver une solution qui va satisfaire à la fois les entreprises et qui va permettre de préserver le maximum d’emplois», a affirmé Pierre Arcand lors de son passage à Port-Cartier.


 

Le ministre de la Côte-Nord Pierre Arcand, lors de son passage à Port-Cartier le 27 juillet. (Photo: Le Nord-Côtier)

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