Symposium d’art MAMU «Ensemble»: Une édition rassembleuse

Par Éditions Nordiques 10 août 2015
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Appréciée des visiteurs et de ses pairs, Lyse Emond est visiblement heureuse d’avoir l’opportunité de prendre part à nouveau au Symposium d’art Mamu, dont elle ne conserve que de très bons souvenirs de l’édition précédente.

Visiblement émue et satisfaite de son premier mandat à la direction artistique de la 10e édition du Symposium d’art MAMU «Ensemble», qui s’est tenue du 7 au 9 août au Musée Shaputuan d’Uashat, Valérie Gill a réussi l’exploit de réunir des artistes allochtones et autochtones autour de l’art dans un climat propice à la création et aux échanges de toutes sortes.

Artiste professionnelle depuis 27 ans, la directrice artistique a pris beaucoup de plaisirs à assurer les rênes du Symposium d’art MAMU «Ensemble». Un événement qu’elle apprécie pour son côté rassembleur. «Aucun autre événement ne s’y compare. J’ai voulu que l’expérience soit basée sur la rencontre et l’échange. C’est ce qui m’allumait. J’ai voulu cela comme un grand laboratoire. Je leur ai donné carte blanche et je ne regrette aucunement ce choix», avance-t-elle.

Un événement qui a donné lieu à de riches échanges entre les artistes autochtones et allochtones, ainsi qu’avec les visiteurs. «Plusieurs artistes sont réellement sortis de leur zone de confort pendant ses deux jours. De réels liens se sont tissés entre eux. Je les ai aussi sentis heureux d’aller à la rencontre des gens pour échanger, explique-t-elle. Je sais qu’ils ont tous adoré leur expérience et qu’ils espèrent y être invités à nouveau au cours des prochaines années.»

Photo de groupe fin du Symposium d'art MAMU

La directrice artistique du Symposium d’art MAMU «Ensemble», Valérie Gill est ici accompagnée des 12 artistes allochtones ou autochtones qui ont pris part à sa 10e édition. (Photo : Le Nord-Côtier)

 

Avec un nouveau nom qui représente mieux la diversité des œuvres exposées et créées lors de ce symposium, Valérie Gill apprécie grandement le fait qu’un tel événement artistique puisse permettre aux gens de s’intéresser à différents médiums d’expression artistique. «Ce virage était déjà entrepris auparavant par son comité organisateur. L’art visuel ne se limite pas seulement à la peinture, même si c’est là un élément important, soutient-elle. Je voulais qu’on puisse y voir l’art sous toutes ses formes et comprendre la démarche de création d’un artiste.»

Organisé par l’Institut Tshakapesh, ce grand rassemblement autour de l’art est une initiative issue de la communauté autochtone qui résulte d’une grande volonté de rapprochement. «Je me suis senti choyé de côtoyer des gens aussi investis. Je suis encore sous le choc de toute cette dose d’amour qui m’a été transmise. Je me demande sérieusement si un tel événement aurait pu être créé par les non-autochtones», lance-t-elle.


 

Choisie par ses pairs, Lise Émond aura la chance d’assurer la présidence d’honneur de sa 11e édition. (Photo : Le Nord-Côtier)

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