Commission de vérité et réconciliation: Le chef Mike McKenzie réclame des «actions concrètes»

Par Fanny Lévesque 10 juin 2015
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Mike Mckenzie

Le chef de la communauté de Uashat mak Mani-Utenam, Mike Mckenzie, se dit confiant de pouvoir arriver à quelque chose de bénéfique pour la communauté de Uashat mak Mani-Utenam.

Le chef d’Innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (ITUM), Mike McKenzie, réclame la mise en œuvre des recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, qui a conclu que l’existence de pensionnats indiens pendant plus de cent ans a contribué à un «génocide culturel» des communautés autochtones du pays.

«J’en appelle maintenant aux gouvernements provincial et fédéral, au clergé et à tous ceux et celles qui de près ou de loin ont bénéficié de ce génocide, à faire un examen de conscience, à poser des gestes concrets et à mettre en œuvre la totalité des 94 recommandations du rapport», a déclaré Mike McKenzie, satisfait du travail de la Commission.

Le chef exige du même souffle que le premier ministre Stephen Harper reconnaisse la notion de «génocide culturel». ITUM insiste de plus sur la recommandation voulant «concilier les affaires constitutionnelles et juridiques des peuples autochtones et de l’État».

Selon M. McKenzie, les droits des Premières nations doivent être reconnus dans la Constitution canadienne.  ITUM propose la tenue «d’une nouvelle ronde constitutionnelle» entre des représentants gouvernementaux et les peuples autochtones.


 

 (Photo : archives – Le Nord-Côtier)

 

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