Ville de Sept-Îles: Bellavance et Catto opposés à une hausse de salaire des cadres

Par Éditions Nordiques 14 avril 2015
Temps de lecture :

Le conseil de ville de Sept-Îles a approuvé une hausse de salaire des cadres et employés non syndiqués de la municipalité. Les conseillers Michel Bellavance et Louisette Doiron-Catto se sont cependant opposés compte tenu du contexte économique actuel.

Le salaire des employés-cadres et non syndiqués de la Ville de Sept-Îles augmentera de 2% par année pour les trois prochaines années. Le conseiller de Sainte-Famille, Michel Bellavance s’est opposé à cette résolution.

«Je suis conscient que mon intervention va déplaire à certaines personnes, mais dans le contexte actuel à Sept-Îles, où de gros employeurs font des mises à pied, où il y a des restructurations, entre autres dans le domaine de la santé, et dans le contexte budgétaire de la Ville, je considère que ce n’est pas raisonnable», a indiqué M. Bellavance lors de la séance du conseil du 13 avril.

Le conseiller a rappelé que la Ville a pigé 3,5 millions $ dans les deux dernières années dans ses surplus budgétaires. De son côté, la conseillère Louisette Catto s’est aussi opposée «pour les mêmes raisons». Le maire Réjean Porlier a expliqué que cette augmentation a été déterminée en fonction du cadre financier que la Ville a élaboré et adopté cet hiver. Selon ce cadre, l’augmentation de la masse salariale des employés de la Ville a été fixée à 2%.

Vers une présentation publique du décret

Réclamé par la Ville et d’autres intervenants, le maire Porlier a indiqué lors de la séance qu’il y avait «de fortes chances» que des fonctionnaires du gouvernement viennent expliquer les conditions du décret du projet Mine Arnaud et les engagements du promoteur lors d’une rencontre publique à Sept-Îles.

Deux citoyens sont intervenus pour demander une séance publique, où la population pourrait participer et poser des questions.

«On y a été pour écouter l’annonce, mais on était tous dehors et on essayait de prendre ce qu’ils disaient. J’espère, s’ils viennent, qu’ils ne nous laisseront pas toute la gang sur la rue Arnaud pendant qu’ils se parlent entre eux dans l’hôtel Sept-Îles», a mentionné un citoyen, Marc Gauthier, qui a assisté dans le stationnement du pavillon Alouetteà la conférence de presse autorisant le projet Mine Arnaud en mars.

Le gouvernement a donné le feu vert au projet en imposant 11 conditions au décret, alors que le promoteur a pris 17 engagements environnementaux.

Le conseiller Michel Bellavance. (Photo Archives – Le Nord-Côtier)

Partager cet article