Budget 2015 de la Ville de Sept-Îles: Augmentation de taxe de 2,25%

Par Éditions Nordiques 14 janvier 2015
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La Ville de Sept-Îles a adopté un budget de 61 940 228$, une augmentation de 832 898$ par rapport à 2014. La taxe foncière augmente de 2,25% pour les résidences et les industries, notamment en raison de l’impact de 845 000$ du pacte fiscal transitoire, annoncé cet automne par Québec.

La taxe foncière augmente de 2,25% à Sept-Îles pour les bâtiments résidentiels, industriels et de plus de six logements. L’augmentation est un peu plus élevée à Gallix. La taxe foncière augmente de 3,14% pour les résidences de ce secteur, de 3,03% pour les immeubles à logement et de 2,49% pour les bâtiments industriels. À Moisie, l’augmentation est de 2,72% pour les résidences, 2,67% pour les immeubles à logements et 2,38% pour les bâtiments industriels.

Le propriétaire d’une maison moyenne à Sept-Îles (232 065$) devra donc payer 63$ de plus en taxe foncière cette année. Une augmentation identique à Gallix, alors que la maison moyenne vaut 174 345$. L’augmentation est de 47$ et 44$ respectivement à Moisie et Ferland pour une valeur moyenne des résidences de 116 818$ et 129 340$.

Les tarifications pour l’eau et les matières résiduelles augmentent de 10$ par unité d’habitation pour se chiffrer à 145$ chacun. La charge fiscale moyenne à Sept-Îles s’établit à 2346$. Il s’agit d’une charge plus faible que la moyenne québécoise (2599$) et des villes de 25 000 à 100 000 habitants (2691$).

La Ville prévoit des investissements de 17 557 000$ en 2015, notamment pour le développement domiciliaire (4 480 000$), la réfection des rues (3 325 000$), le Lieu d’enfouissement technique et la récupération (3 210 000) ainsi que pour les eaux usées (2 012 000$). L’an dernier, la Ville avait augmenté sa taxe foncière de 1,6% pour une résidence de Sept-Îles. Les tarifs d’eau et de matières résiduelles avaient été maintenus.

Ne pas «pelleter par en avant»

Pour le maire Réjean Porlier, ne pas augmenter les taxes foncières «c’est tout simplement pelleter par en avant». Les élus ont dû ajuster le budget à la suite de l’annonce cet automne du pacte fiscal transitoire par le ministre des Affaires municipales.

Ce manque à gagner de 845 000$ survient alors que les coûts en environnement sont en forte hausse pour les municipalités, afin de se conformer aux exigences du gouvernement québécois. Une situation que déplore le maire. Malgré ce manque à gagner, le conseil municipal a tenu à maintenir l’offre de service aux citoyens et une «fiscalité compétitive pour soutenir le développement économique».

Politique de gestion de la dette

Le conseil de ville adoptera prochainement une politique de gestion de la dette ainsi qu’une politique d’utilisation des surplus. Ces politiques permettront de «diminuer les impacts des décisions d’investissement sur le fardeau fiscal des citoyens» et «d’assurer une gestion rigoureuse des deniers publics à moyen et long terme». «On se donne des balises», a affirmé le maire qui souhaite «en arriver à une étape où on n’utilisera plus les surplus pour payer l’épicerie».

(Photo Le Nord-Côtier)

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