L’abolition du CLD Sept-Rivières prendra effet en 2015. Développement économique Sept-Îles et la Corporation de développement économique de Port-Cartier reprendront les services de première ligne, alors que la MRC gérera les enveloppes de financement.
Le gouvernement du Québec a annoncé cet automne l’abolition des Centres locaux de développement (CLD). Le ministre des Affaires municipal, Pierre Moreau, a laissé le soin aux MRC de former un organisme de développement régional tout en coupant leur financement de 55%.
Dans la région, la MRC de Sept-Rivières n’a pas renouvelé, par une résolution adoptée le 26 novembre, son entente avec le CLD qui venait à échéance le 31 décembre. Selon le directeur général de la MRC, Alain Lapierre, les compressions budgétaires imposées par le gouvernement ne leur permettent plus de supporter cette structure.
Il faudra cependant attendre que la loi du ministre Moreau soit adoptée pour que le CLD soit officiellement aboli. «La MRC ne peut abolir le CLD. C’est un organisme indépendant et il doit se dissoudre lui-même», a expliqué M. Lapierre. Tous les employés du CLD Sept-Rivières seront de retour au travail le 5 janvier. Leur salaire sera cependant assumé par la MRC en attendant que la dissolution soit effective et que les employés soient réengagés par les deux corporations économiques. Aucune coupure de poste n’est prévue à court terme.
M. Lapierre a expliqué en entrevue que Développement économique Sept-Îles et la Corporation de développement économique de Port-Cartier deviendront des guichets uniques offrant des services de première ligne aux entrepreneurs. «Ils vont renseigner les entrepreneurs sur tout ce qui est disponible dans le milieu pour partir ou développer une entreprise. Ils pourront même établir des plans d’affaires», a mentionné le directeur général. De son côté, la MRC va gérer les enveloppes budgétaires et les fonds d’investissement.
«En théorie, il ne se perd pas d’expertise. Nous sommes chanceux, parce qu’il y a dans la MRC deux corporations économiques assez dynamiques. La solution était somme toute simple», a ajouté Alain Lapierre.
(Photo Archives)
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