Jacques-Denis Poulin: Le refus des «étiquettes»

Par Éditions Nordiques 3 Décembre 2014
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Ayant fondé sa propre compagnie en 2009, Jacques-Denis Poulin est un artiste multidisciplinaire qui s’amène à Sept-Îles, le 3 décembre à 20h, pour présenter «Cible de dieu». Un spectacle dans lequel il marie habilement le théâtre et la danse. Un beau projet interdisciplinaire.

Disposant d’une formation en danse, musique et théâtre, Jacques-Denis Poulin fait partie des créateurs prenant un malin plaisir à mélanger les disciplines artistiques. Un élément qui se fait de plus en plus naturellement dans son parcours artistique.

«On essaie de penser à l’œuvre plutôt qu’à la méthode et au langage. Je ne pense pas en fonction de la danse, mais j’essaie de trouver la meilleure manière de raconter une histoire. Comme j’ai étudié dans les trois disciplines, c’est un bagage que j’ai à ma disposition», précise-t-il.

Le concept de Cible de dieu découle d’un petit numéro d’une quinzaine de minutes qu’il avait présenté dans un festival de théâtre à Montréal. Après sa présentation, il a constaté qu’il y avait là suffisamment de matière pour en faire un spectacle plus long.

«Il y a un côté autobiographique. J’exorcise une drôle période de ma vie qui était remplie de malheurs, confie-t-il. Le théâtre apporte au spectacle un côté plus narratif. C’est une démarche plus intuitive, une démarche de résistance.»

À la fois épuré dans sa scénographie, le spectacle comporte des mécanismes un peu complexes, tout en demeurant accessible. «C’est un spectacle amusant. Il n’est pas aussi contextuel que les spectacles de danse. Il n’est en rien hermétique. Il y a là une histoire que l’on peut suivre. On réserve plein de surprises au public. C’est un moment où je communique beaucoup au public. Les gens vont se reconnaître dans le spectacle. Je suis convaincu que ça leur parlera beaucoup», affirme-t-il.

(Photo : courtoisie)

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