Déraillement de train: L’enquête du Bureau de la sécurité des transports avance

Par Fanny Lévesque 10 novembre 2014
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L’enquête sur le déraillement du train qui a coûté la vie à son conducteur Enrick Gagnon, avance. Les enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST) révèlent que le train roulait à la vitesse permise et que les feux de circulation sur le chemin de fer n’ont pas tourné au rouge, avant que le convoi entre en collision avec les éboulis.

Malgré ces nouvelles informations, il est encore impossible pour le BST de déterminer si l’affaissement de terrain est survenu avant que le train arrive à cet endroit du tracé. «Si oui, les rails n’ont pas été brisés par l’éboulis, parce que s’ils l’avaient été, les lumières seraient tombées au rouge», indique l’enquêteur principal au dossier, Guy Laporte.

Les voies ferrées sont reliées à système informatique qui permet de détecter si les rails sont endommagés. «Les informations que nous avons jusqu’à présent, c’est que les feux de circulation précédents (le lieu de l’accident) étaient corrects, au vert», ajoute-t-il.

Le BST pourra en apprendre davantage sur la séquence des événements lorsque la locomotive de tête sera extirpée des eaux de la rivière Moisie. Le BST prévoit d’ailleurs revenir à Sept-Îles lorsque la locomotive sera sur le point d’être sortie de la rivière.

Le Bureau de la sécurité des transports a eu accès à la boite noire de la deuxième locomotive, celle submergée partiellement. Les données recueillies indiquent que le train circulait à la vitesse permise de 20 miles à l’heure, dans ce secteur.

Le BST a complété sa première phase de travaux qui a consisté à la cueillette d’information. Entre 400 et 500 photos ont également été prises sur les lieux du déraillement.

La Compagnie minière IOC doit tenir un point de presse mardi matin.

(Photo : BST)

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