Alexandre Poulin: Un raconteur hors pair

Par Éditions Nordiques 25 septembre 2014
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Toujours aussi amoureux des mots, Alexandre Poulin éprouve un plaisir immense à raconter des histoires parfois autobiographiques. Un élément qui laissera place à plusieurs anecdotes durant son spectacle «Le mouvement des marées», présenté sur la Côte-Nord en formule plus intimiste où les textes de ses chansons seront plus que jamais mis en valeur.

Dans une ère où plusieurs artistes optent pour des reprises, Alexandre Poulin trouve essentiel d’écrire ses propres chansons. «Je me connais assez pour savoir que je n’ai pas une grosse voix. Le métier d’auteur-compositeur-interprète me va comme un gant parce que ça touche à une multitude de domaines. Si je chantais les chansons des autres, il me manquerait l’aspect créatif.»

À ses débuts dans les bars à Sherbrooke ou même ailleurs, l’artiste intégrait plusieurs chansons originales à ses prestations. Suite au succès remporté pour son premier album éponyme, le chanteur s’est produit à plus de 75 reprises et a vu plus de sept des chansons qu’on y retrouve, jouées sur les ondes de plusieurs stations de radio.

«J’étais surpris d’obtenir autant de succès. J’avais des attentes élevées, mais je voulais rester les deux pieds sur terre. Encore aujourd’hui, beaucoup de gens ne me connaissent pas», lance-t-il.

Une ouverture sur le monde
Pour éviter d’être un peu trop centré sur son nombril, l’artiste trouve essentiel de s’ouvrir vers les autres en racontant des histoires qui ne sont parfois pas autobiographiques. «J’avais envie de me mouiller. Je donne une part de moi-même. J’aime jouer dans la ligne de ce qui est autobiographique ou non. Beaucoup de gens pensent que la chanson l’Écrivain est inspirée par mon métier, mais ce n’est pas le cas», soulève-t-il.

S’inspirant du monde qui l’entoure et de son propre vécu, Alexandre Poulin a écrit son troisième album, «Le mouvement des marées» alors qu’il était constamment en voyage. C’est à ce moment-là qu’il a pris conscience davantage de l’importance de ses racines québécoises. Un élément qui transparaît sur le disque adoptant une saveur folk plus accessible.

«À travers mes voyages, j’ai découvert qui j’étais vraiment. J’ai compris mon identité, enchaîne-t-il. Ce regard extérieur est venu teinter l’album qui tourne beaucoup autour des relations interpersonnelles. Un thème que j’avais plus ou moins abordé auparavant.»

Son spectacle
Accompagné d’un seul musicien, Alexandre Poulin offrira une prestation intimiste durant laquelle il échangera à de multiples reprises avec les spectateurs. Un élément qui ne surprendra pas personne puisque ses chansons sont remplies d’anecdotes succulentes.

«En spectacle, je parle beaucoup. C’est un combo chanson et histoire. C’est tricoté serré, mais ça laisse place à l’improvisation. C’est folk et ça se déroule en toute simplicité», précise-t-il.

«Le mouvement des marées» sera présenté le 25 septembre au Café-théatre Graffiti de Port-Cartier, le lendemain au Centre des congrès de Sept-Îles, le 27 septembre à la Shed-à-Morue de Havre-Saint-Pierre et le 29 septembre au Café-bistro l’Échouerie de Natashquan.

(Photo : courtoisie)

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