Environnement : La CPESI souffle 35 bougies

Par Fanny Lévesque 19 septembre 2014
Temps de lecture :

Avant même que le Québec se dote d’un ministère de l’Environnement, Sept-Îles avait sa corporation de protection de l’environnement. Trente-cinq ans plus tard, la Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles (CPESI) joue un rôle indissociable du développement économique municipal, un rôle largement applaudi lors d’une célébration soulignant l’anniversaire de l’organisme fondé en 1979.

Depuis 35 ans, la place qu’occupe l’environnement dans la société n’a fait que grandir. «À l’époque, on voyait l’environnement comme un mal nécessaire», a affirmé le conseiller municipal, Michel Bellavance. «Maintenant, on compte sur la corpo pour nous informer, nous outiller pour prendre des décisions éclairées pour le meilleur de la ville et la communauté», a-t-il ajouté devant les quelque 80 invités réunis au Centre des congrès pour la fête, le 18 septembre.

C’est qu’au fil des ans, la CPESI a su bâtir sa réputation dans une ville qui vibre au rythme de l’industrie minière. «C’est né d’une volonté de se responsabiliser localement», a soutenu le président du conseil d’administration, Jonathan Martel. «On jouit désormais d’une crédibilité qui nous permet d’offrir une information de qualité aux décideurs», a-t-il expliqué.

Le président a du même souffle remercié la Ville de Sept-Îles, qui malgré qu’elle assure son financement, laisse «toute l’indépendance de pensée dont la corporation a besoin pour faire son travail.» Jonathan Martel n’a aussi eu que de bons mots pour sa directrice générale, Stéphanie Prévost, à la barre de l’organisation depuis cinq ans. «Elle a fait un travail de structure, qui a permis à la corpo de s’épanouir et rayonner partout à travers le Québec».

Hommage à une pionnière
La CPESI a profité de l’événement pour souligner l’apport «exceptionnel» à la cause environnementale de Claudette Villeneuve, une femme «au parcours inspirant et grandiose», a souligné Mme Prévost lors de l’hommage. «Partout où elle est passée, Claudette a voulu faire les choses autrement», a-t-elle précisé.

«Elle a voulu rassembler au lieu de diviser, concerter au lieu de confronter, dialoguer au lieu d’affronter (…) Cette approche novatrice lui a valu nombre de critiques de ses pairs, mais heureusement l’histoire lui aura donné raison», a soulevé la directrice générale. Mme Villeneuve a d’ailleurs été intronisée dans le Cercle des Phénix en 2010, aux côtés de Hubert Reeves et Steven Guilbeault.

La directrice générale de la CPESI, Stéphanie Prévost en compagnie de Claudette Villeneuve, l’une des fondatrices de la corporation. (Photo: Le Nord-Côtier)

Partager cet article